Le Sénégal doit ’’franchir un cap dans la maturité’’ de ses politiques publiques pour plus d’efficience, pour que les promesses non tenues de l’action des gouvernants ne puisse continuer à alimenter des déceptions « trop coûteuses pour la vie démocratique et la cohésion nationale », a indiqué, jeudi, à Dakar, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE), El Ousseynou Kane.
« Il est en effet urgent de franchir un cap dans la maturité de nos politiques publiques », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature d’une convention tripartite de partenariat entre Innovation environnement et développement en Afrique (IED), le BOS/PSE et l’Union des associations d’élus locaux (UAEL).
« Le sentiment que les promesses ne sont pas tenues et que les responsables politiques ne sont finalement pas comptables des résultats de leur action alimente des déceptions et des colères trop coûteuses pour la vie démocratique et la cohésion nationale », a fait valoir El Ousseynou Kane.
Selon lui, l’émergence « n’advient que dans un écosystème de stabilité, de cohésion sociale et d’équité territoriale qui suppose la décentralisation des décisions et la déconcentration des ressources et des moyens ».
M. Kane s’est engagé, dans cette optique, à appuyer les collectivités territoriales « pour une prise en compte effective de la dimension locale dans les stratégies et les interventions des politiques publiques ».
Les responsables de l’UAEL et de l’IED présents lors de cette cérémonie de signature de convention ont exprimé leurs attentes concernant leur collaboration avec le Bureau opérationnel de suivi du PSE.
Selon un document transmis à l’APS, la convention vise à consolider le processus enclenché depuis 2014 pour arriver à doter les communes du Sénégal de Plans de développement communaux (PDC) arrimés à la vision 2035 du PSE prenant en compte les dimensions transversales (changement climatique, genre, migration, nutrition) et le contrôle citoyen de l’action publique (redevabilité).
Une première phase menée de 2014 à 2018 à travers le projet « Promouvoir la Résilience des Economies en zones Semi-Arides » (PRESA), a permis l’expérimentation de l’arrimage des plans communaux et départementaux de développement au PSE dans une perspective de résilience au changement climatique dans les régions de Kaffrine (communes de Nganda & Dianké Souf), de Kaolack (communes de Gagnick et Keur Madiabel), de Fatick (commune de Ndiob) et de Diourbel (commune de Baba Garage), signale le document.
Il ajoute que ce processus devait servir de levier pour informer les décideurs sur les mécanismes permettant de renforcer l’ancrage du PSE dans un développement local résilient, grâce aux enseignements tirés de cette expérience.
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