Le prévenu Malick Ngom a été condamné à perpétuité, jeudi, par la Chambre criminelle du tribunal régional de Kaolack (centre), qui l’a reconnu coupable du crime de vol en réunion commis la nuit avec usage d’arme.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 14 au 5 novembre en 2016 au marché de Médina Sabakh où des cantines ont été cambriolées et un nombre important de marchandises volées par des assaillants dont l’un d’eux sera identifié après l’exploitation des informations sur un téléphone portable ramassé aux alentours.
Malick Ngom sera reconnu comme étant le propriétaire du téléphone. Pour sa défense, il soutient qu’habituellement il prêtait sa pièce d’identité à des amis qui le sollicitaient pour s’acheter un appareil mobile.
Devant les enquêteurs et le juge d’instruction Malick varie dans ses déclarations. Dans un premier temps il avoue, devant le juge d’instruction, s’être rendu dans un poste de santé à Thiaré pour soigner des blessures contractées lors de la bagarre avec le vigile Cheikhouna Koudjira, avant de se dédire.
Le procureur de la République, pour qui la matérialité des faits et leur imputabilité à l’accusé sont établies, a demandé à la Chambre de le reconnaitre coupable et de le condamner à dix ans de travaux forcés.
Selon lui, il ne fait l’ombre d’un doute que le portable trouvé sur les lieux appartient à l’accusé dont les blessures encore visibles au bras sont le fait du vigile Cheikhouna Koudjira, qui avait affirmé avoir blessé un des assaillants.
L’infirmier du poste de Thiaré a conforté cette thèse pour avoir déclaré que son adjoint avait soigné un patient du nom de Malick Ngom le lendemain des faits. La gendarmerie avait saisi les structures sanitaires d’un cas de brigands touchés par un vigile du marché de Madina Sabakh et avait donné des instructions pour un retour d’information le cas échéant.
L’avocate de la défense, Me Aissatou Guèye, pas convaincue de la culpabilité de son clients pour des faits de vol en réunion, a demandé la disqualification des faits en coups et blessures, estimant que Malick a échangé des coups avec le vigile.
Pour elle tout le dossier repose sur les témoignages du vigile qui tergiverse dans ses déclarations. Elle estime que son client ne peut être le seul auteur des faits incriminés et que la barre de fer trouvée sur les lieux peut être une arme utilisée par les préposés à la sécurité du marché.
Elle n’a pas été suivie par la cour criminelle qui a condamné Malick Ngom à perpétuité et à payer 500 000 F et 300 000 F respectivement au vigile et au commerçant Adama Diallo dont la boutique a été dévalisée.
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