Quatorze ans que Ndongo Lo est rappelé à Dieu. Mais depuis ce fameux dimanche 15 Janvier où il a tiré sa révérence des suites d’une longue maladie, le chanteur de Pikine qui s’était imposé pour devenir le meilleur de toute sa génération est toujours présent dans les cœurs.
Auteur d’un parcours fulgurant dans la musique qui l’a mené au sommet bousculant même la hiérarchie établie, Ndongo a vécu une carrière tumultueuse et compliqué du fait de son succès précoce.
Le défunt protégé d’Alioune Petit Mbaye avait raconté dans une interview accordée à la télévision sénégalaise le 31 décembre 2004, les larmes aux yeux, cette époque comme » une période que Dieu l’a fait subir pour mieux résister aux futures épreuves. Le déclic qui changera le destin du jeune homme de la banlieue dakaroise arrive rapide comme un éclair. Un soir, lorsque Lô se retrouve comme spectateur dans la boite principale de Pikine « Le Ravin « , il monte sur la scène qu’occupait Papa N’Diaye Guewel. Il prend le microphone et pour la première fois il émerveille les habitants de Pikine ; tellement sa voix était mélodique et tellement il chantait avec facilité. Papa N’Diaye Guewel n’a pas pu rester sans remarquer quel talent il avait sous ses yeux. Pour sa prochaine production, il lui invite à chanter un duo. C’est avec ce tube que le grand public sénégalais se familiarise pour la première fois avec la voix de Lô.
Le jeune chanteur, une fois lancé, n’envisageait pas de rester à ce niveau là. Il frappe sur la porte des producteurs dakarois avec en poche le morceau enregistré avec Papa N’Diaye Guewel. Désormais, ce petit bout suffira pour convaincre Talla Diagne, producteur et chasseur de têtes, de lui produire un premier album nommé Ndortel (Le début). La première chanson, Pikine, devient immédiatement un grand succès. Le tube, dédié au lutteur Mohammed Ndao dit » Tyson « , lui vaut le titre de meilleur espoir de la scène musicale sénégalaise en 2001.
Lô devient rapidement l’enfant chéri de la jeunesse sénégalaise. Sa voix nasale et typiquement griotte qui vogue sur un mbalax pur, joué par des requins professionnels tels que Habib Faye et Moussa Traoré, ne laisse pas grand monde indifférent. Le deuxième album de Lô, Tarkhiss (Trébucher), lui fait monter parmi les grands calibres de la musique au Sénégal. Il confirme son talent et commence à faire ses premiers petits pas sur le plan international. En 2002, il donne des concerts en France et en Italie. Tarkhiss sera également distribué en Europe en juillet 2003 par l’intermédiaire d’Africa Productions. En 2004, il prépare Aduna qui est la base d’un CD qui était envisagé pour le marché international. La production était vite devenue populaire à Dakar et les soirées avec son groupe » Jamm » étaient parmi les plus fréquentées des mélomanes de la capitale sénégalaise.
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