CONTRIBUTION- Les agents de l’Agence presse sénégalaise (APS) semblent être plus que jamais déterminés a se battre pour sauver leur boîte. Après vingt jours de grève, les camarades de Bamba Kassé comptent descendre dans la rue sous l’égide du Sympics, aucune solution n’est trouvée d’ici vendredi, coïncidant avec la fin de leur dernier mot d’ordre de grève de 48 heures en cours.
L’APS souffre! La vieille plume de la presse sénégalaise risque de se casser sous le régime du président Macky Sall. Pourtant il n’ignore pas la situation alarmante qui sévit dans cette boîte. Mais il paraît que celui qui disait que « l’APS est le parent pauvre de la presse sénégalaise » et qui avait promis de la moderniser ne semble plus être préoccupé par la galère des grossistes de l’information.
Aujourd’hui, nul n’est censé ignorer que l’APS est au bord du gouffre. La doyenne de la presse sénégalaise souffre presque de tous les maux. Elle est coincée dans les arcanes d’un système archaïque complètement dépassé à l’ère du Sénégal émergent. L’une des plus belles vitrines de la presse sénégalaise risque de se briser. D’où la nécessité d’enclencher ou d’accélérer le processus de modernisation de cette agence dans les plus brefs délais pour éviter le pire car il serait un échec patent que l’Agence de presse sénégalaise (APS) meurt.
C’est pourquoi nous pensons qu’il urge que l’Etat prenne toutes ses responsabilités pour sauver cet instrument de souveraineté nationale dont le professionnalisme et le sens élevé de la responsabilité de ses journalistes, forcent le respect. Pour dire vrai, autant il importe de souligner que les propos du chef de l’Etat Macky Sall sur la situation inquiétante de l’APS reste une vérité indéniable et indélébile, autant nous jugeons normal et naturel de deplorer l’absence d’une réelle volonté de son gouvernement à redonner un souffle à cette agence. Parce que depuis le début du mouvement de grève des agents de cette boîte le 6 septembre dernier, l’Etat n’a rien fait de concrét pour matérialiser la promesse du président Macky Sall de moderniser l’APS.
Mais il n’est pas trop tard pour eviter que l’APS emporte ses soixante ans (60) d’existence et d’expérience dans sa tombe. Ce qui serait synonyme à un mépris total contre la presse, qui est un pivot indispensable pour la consolidation et la préservation des acquis démocratiques. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle il me paraît facile d’expliquer l’expression d des crainte et des complaintes de tous les acteurs de la presse sénégalaise qui émanent de partout depuis le début de la grève des agents de l’Agence de presse sénégalaise (APS), sous la direction de la section Sympics de ladite agence, qui ne cesse de taper sur la sonnette d’alarme pour attirer l’attention des autorités étatiques.
Djiby Sene – Journaliste – Blogueur
L’ex-président de la République, Macky Sall, élu député de la coalition Takku Wallu Sénégal aux…
Après une période marquée par des blessures, Moussa Ndiaye, défenseur sénégalais d’Anderlecht, semble retrouver sa…
L'adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives de la région de Diourbel, Djibril Diop, a…
Les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koungheul ont intercepté, ce dimanche 24…
Le directeur exécutif d’ENDA Ecopop, Abdoulaye Cissé, a annoncé jeudi la création de 3 000…
À l’approche de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye,…