En apparence, cela ressemble à un apaisement: le retrait du Maroc d’une zone contestée au Sahara occidental. Mais c’est surtout un nouvel épisode d’un dangereux face-à-face diplomatico-militaire qui se joue depuis six mois entre le royaume et les indépendantistes du Front Polisario.
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A la surprise générale, le Maroc a annoncé dimanche qu’il procéderait à compter du jour-même à « un retrait unilatéral de la zone » de Guerguerat, à la frontière avec la Mauritanie, dans le sud-ouest du Sahara occidental. Les autorités marocaines n’ont donné aucune précision sur les modalités de ce retrait, dans un no man’s land de quelques kilomètres carrés au milieu des dunes près de la côte atlantique. Il est intervenu « sur instruction » du roi Mohammed VI, après une demande en ce sens du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
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Disant vouloir lutter « contre la contrebande », l’armée marocaine avait entamé mi-août au sud de la localité de Guerguerat la construction d’une route goudronnée, au-delà de son mur de défense, barrière de sable qui marque la limite du Sahara occidental sous contrôle marocain. Le Polisario a depuis multiplié les incursions dans cette zone, qu’il considère comme faisant partie de ses « territoires libérés », et où il a déployé patrouilles et nouvelle base.
Le Maroc contrôle l’essentiel du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole et immense étendue désertique, depuis 1975. Soutenu par l’Algérie, le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté. Les armes s’y sont tues depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en 1991. L’ONU maintient une force de paix comptant environ 250 casques bleus chargés notamment de surveiller le cessez-le-feu.
Peu après le début des travaux marocains autour de Guerguerat, l’ONU s’était alarmé des risques de dérapage dans cette zone tampon, tandis qu’un document confidentiel du Conseil de sécurité estimait que les belligérants avaient tous les deux violé l’accord de cessez-le-feu de 1991. Le quotidien américain New York Times titrait même en janvier sur la « prochaine guerre en Afrique du nord ».
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