Edito – C’est une ‘’Femme’’ en difficulté, coupée du reste du monde et trop impliquée dans une affaire de mœurs à l’allure d’un complot qui défraie la chronique. En portant plainte contre le leader du parti Pastef-Les Patriotes pour ‘’viol répétitif et menace avec arme’’, elle s’est distinguée par son histoire invraisemblable suscitant le courroux et l’ébahissement de bon nombre de sénégalais, refusant de se laisser emporter par ses nombreuses contradictions.
Pour dire vrai, je fais partie de ceux qui peinent à accorder une once de vérité à son histoire, estimant que son scenario est intrigant. Mais elle n’a pas été à la hauteur du rôle qui lui a été confié dans ce sale deal, visant à ternir l’image de marque d’un adversaire politique dont la pertinence du discours et la constance de sa montée en puissance ont fini de faire des émules et disent long sur la finalité de son combat politique.
Il n’y a rien de surprenant du ‘’verdict des PV’’. Ça arrive parfois que l’acteur ou l’actrice ne soit pas dans la peau de son personnage ! Autrement dit, un crime n’est jamais parfait. A cet égard, il faut souligner, pour s’en réjouir, le travail remarquable de la Gendarmerie nationale qui a permis de comprendre que ce n’est pas parce que vous affirmez quelque chose à haute et intelligible que ce que vous dites est vrai.
C’est dommage pour ceux qui rêvaient de se faire la peau de leader incontestable de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko. Adji Sarr n’a pas été une bonne actrice. Elle est tombée dans le gouffre avec son honneur mais elle a besoin que les Sénégalais, notamment sa famille, les militants et sympathisants de Ousmane Sonko, lui tendent une perche. Car un viol sans ‘’pénétration’’ n’existe que dans les bas-fonds de la haine d’un demiurge dont le rythme cadencé de la marche patriotique vers son ‘’royaume’’ plonge dans la stupéfaction et le dédale.
Une démocratie ne peut être bâtie sur l’obsession de réduire son opposition à sa plus simple expression, sur une perte de confiance notoire entre les différents acteurs du landerneau politique. Il faut une opposition forte et une société civile dynamique pour assurer une bouffée d’oxygène durable à la démocratie.
C’est pourquoi il faut souligner, pour s’en indigner, les arrestations azimuts des militants de l’opposition, des activistes, tous victimes, de leur compréhension du plan diabolique concocté par ‘’les parrains’’ d’Adji Sarr pour liquider Ousmane Sonko, le leader politique qui cristallise les espoirs de la jeunesse sénégalaise. C’est là où le bât blesse ! Car s’il y’avait pas ce tissu de mensonge personne n’éprouverait le besoin pressant de le déchirer pour l’honneur de la patrie.
SenBaat.com
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