CHRONIQUE – Chapeau aux jeunes diourbelois engagés dans la politique, ceux qu’on reconnait pour leur franc-parler et leur refus de servir de parlementaires inconditionnels d’un homme ou d’un parti politique, qui votent sans discuter. Mais pas à ceux qui se contentent d’alimenter un débat de mauvais alois pour satisfaire leurs mentors.
S’il y a des jeunes courageux, ambitieux et déterminés à participer activement au développement de leur localité, ceux engagés sur le front politique pour faire entendre la voix de leur communauté et participer activement à l’amélioration de ses conditions de vie en occupent une place de choix. Ils ont le mérite de tenter l’aventure et de refuser de rester cloîtrés dans leurs chambres, oubliant l’évolution du monde. Mieux, ils refusent également de se plier sous le joug de la guéguerre politique, qui laissent paraitre les flammes qui jaillissent du brasier des clivages idéologiques et de l’adversité politique. Ils s’agissent de jeunes conscients des enjeux de l’heure et de la nécessité d’être plus exigeants avec les autorités étatiques pour remettre la ville de Diourbel au cœur des préoccupations des tenants du pouvoir.
Cette frange de la jeunesse qui, par principe, refuse de se contenter d’une fonction électrice ou applaudisseuse pour ennoblir ou honnir un leader politique, permet de maintenir les flammes d’espoir d’une ville rayonnante sur les rampes du développement contre le vent violent de l’instrumentalisation des jeunes. Mais on ne peut pas nier l’évidence : les jeunes de la ville de Diourbel sont jusqu’à présent très mal représentés dans les centres décisionnels de l’Etat. Ils brillent par leur absence sur la sphère ministérielle, au parlement et peuvent être compter à bout de doigts au conseil municipal de la mairie.
Malgré la noblesse et la détermination des jeunes de participer activement à l’amélioration des conditions de vie de leur communauté, il convient de noter qu’ils buttent toujours sur les subterfuges des caciques du landerneau politique. Et ils sont jusque-là reléguer au second plan dans les postes de nomination. C’est pourquoi nous sommes de ceux qui sont convaincus que le défi de la jeunesse dourbeloise n’est plus de s’engager en politique pour renforcer une horde soumise de godillots d’un politicien mais plutôt de se valoriser au sein des partis politiques. D’où la nécessité d’une nouvelle identité politique de la jouvence diourbeloise au nom du merite et de la solidarité générationnelle. Car, à notre humble avis, les jeunes n’adhèrent pas dans un parti avec la seule et unique ambition de diriger un ‘’comité ou une commission’’ encore moins d’assurer la réplique sur les réseaux sociaux. Ils valent mieux que ça !
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