« Je suis totalement dévasté par l’annonce de la mort du bébé de 8 mois et de la fillette de trois ans, tous deux brûlés vifs lors de l’incendie domestique qui a embrasé à la vitesse de l’éclair une maison située à Diaguiry Pont dans la commune Dimboli (…). Je présente mes sincères condoléances à la famille Sidibé ainsi qu’à leurs proches.
Au moment des faits, les deux bambins se trouvaient seuls dans la maison avec leur grand-mère affairée à la préparation du repas. Elle-même est actuellement en soins intensifs au district Sanitaire de Kédougou.
Sans volonté de culpabiliser ou de reprocher, sans volonté d’ajouter du drame à la tragédie, sans volonté de stigmatiser une famille déjà accablée par la douleur, il est toutefois de mon devoir d’attirer l’attention sur un phénomène social qui touche notre région de Kédougou : l’abandon des foyers pour les activités d’orpaillage…
Bien au-delà du désastre environnemental, l’or nous appauvrit, démantèle nos familles, nous éloigne de nos valeurs et de nos traditions. Aujourd’hui, les pères et les mères sont absents de leurs foyers et les enfants, le plus souvent déscolarisés laissant aux anciens la charge des maisons et des plus petits, dans la plus grande insécurité. Mais quelle perspective d’avenir offrons-nous à ces enfants privés d’éducation, d’un cadre familial stable et structurant ? Quel genre de vie pour ces parents soumis à l’insécurité permanente liée aux filières d’immigration sauvages, au développement de réseaux de prostitution, aux trafics (armes et drogues) et à la délinquance en tout genre qui sévissent sur leur lieu de travail ?
Force est de constater que l’or illégal grève les perspectives de croissance économique et de développement durable de notre territoire et ruine notre équilibre social.
Nos principaux secteurs d’activités de croissance se trouvent directement impactés : l’écotourisme subit la destruction de paysages remarquables, la filière forestière pâtit de la perte de capital, l’agriculture se soit privée de terres fertiles, contaminées par l’usage de produits toxiques.
Eu égard à tout cela, nous devons savoir que nos enfants, nos familles, nos terres, nos valeurs et cultures sont plus que de l’or ; ils ne sont plus à abandonner mais à exploiter et valoriser. Notre avenir en dépendra.
QUE DIEU ACCUEILLE CES DEUX PETITS ANGES DANS SON PARADIS ET NOUS PARDONNE NOS NÉGLIGENCES ».
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