🔴El-Hadji Diouf dit à « Mo Salah de refuser l’offre du Real Madrid et de rester à Liverpool »

L’ancien joueur de Liverpool El-Hadji Diouf dit à Mohamed Salah que le club « ne lui donnera pas le meilleur contrat parce qu’il est AFRICAIN »… mais il exhorte la star à refuser le Real Madrid et à rester à Anfield, alors que la saga sur le contrat se poursuit.

L’ancien attaquant El-Hadji Diouf exhorte Mohamed Salah à rejeter le Real Madrid et à signer un nouveau contrat avec Liverpool, bien qu’il ait déclaré de manière controversée que Salah n’obtiendrait probablement pas le contrat qu’il mérite parce qu’il est africain.

Le contrat de l’international égyptien expire en 2023 et, malgré les efforts des Reds pour le lier à un nouveau contrat, le club et le joueur n’ont pas encore trouvé d’accord.

La situation incertaine de Salah a mis en alerte rouge certains des plus grands clubs européens, dont le Real, le FC Barcelone et la Juventus.

Il est évident que Liverpool doit accepter les demandes de Salah », a déclaré Diouf à beIN Sports.

« Si j’étais Salah, je resterais à Liverpool, il peut gagner plus d’argent, il est le meilleur joueur du club avec (Sadio) Mané, et avec lui ils vont gagner beaucoup de trophées ».

« Il a 30 ans, et je lui demande de jouer 4 années de plus avec les Reds. Un transfert au Real Madrid signifiera qu’il devra tout recommencer. »

Salah réclamerait 400 000 £ par semaine, ce qui ferait de lui le joueur le mieux payé de l’histoire du club.

L’ex-international sénégalais, qui a fait 80 apparitions à Liverpool au cours d’une période volatile qui s’est terminée dans la douleur, a également affirmé que les joueurs européens et africains ne sont pas considérés de la même manière.

« Salah doit comprendre qu’il est africain et qu’ils ne le traiteront pas comme les Européens, et qu’ils ne lui donneront pas le meilleur contrat comme les autres », a-t-il prévenu.

« La même chose m’est arrivée quand j’étais à Liverpool, ils m’ont dit de ne pas aller dans mon pays pour jouer avec mon équipe nationale ».

Diouf est détesté à Anfield après avoir passé trois saisons très médiocres à Liverpool de 2002 à 2005, avant d’être expédié à Bolton.

Diouf a rejoint les Reds grâce à ses excellentes performances lors de la Coupe du monde 2002 mais, malgré des débuts prometteurs, les fans ont rapidement été frustrés par sa mauvaise attitude et son indifférence apparente, tandis que sa forme n’était pas non plus très bonne, avec seulement six buts marqués pour le club de la Merseyside.

Diouf n’est pas apprécié par de nombreux membres du vestiaire de Liverpool et sa carrière est ternie par une série d’incidents controversés et une mauvaise habitude de cracher.

En 2003, alors qu’il représentait Liverpool, il a craché sur des supporters du Celtic lors d’un match de Coupe de l’UEFA. Il a été accusé d’agression et s’est vu infliger une suspension de deux matches par l’UEFA et une amende de 5 000 £.

Jamie Carragher, légende de Liverpool, a donné un aperçu de la façon dont Diouf était considéré par les joueurs seniors du club en le décrivant comme son « pire coéquipier ».

« Le pire doit être El Hadji Diouf », a déclaré Carragher.

« En fait, j’aimais bien jouer contre lui car on pouvait le frapper – on ne peut pas frapper ses propres joueurs ».

Diouf a également failli en venir aux mains avec Steven Gerrard, le capitaine de Liverpool, à la mi-temps d’un match amical de pré-saison, après avoir demandé à Gerard Houllier, le manager de l’époque, de dire à Gerrard qu’il allait « f*** sa mère ».

Gerrard, la légende de Liverpool, a admis qu’il n’avait que peu d’estime pour Diouf dans son autobiographie, My Story.

« Je n’ai pas vraiment envie de perdre du temps à penser à El-Hadji Diouf, mais il convient de souligner ses saisons gâchées à Liverpool pour illustrer comment tout peut mal tourner », écrit Gerrard.

« Il me semblait que Diouf n’avait aucun intérêt réel pour le football et qu’il ne se souciait pas de Liverpool ».

Diouf a souvent critiqué le club depuis son passage désastreux à Anfield et il n’a pas caché qu’il se sentait maltraité par rapport à ses coéquipiers.