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A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, organisée ce 24 mars, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a choisi pour la deuxième année consécutive le thème suivant « Ne laissez personne de côté ». Enjeux, lever les obstacles freinant l’accès aux soins pour atteindre l’objectif d’éradication à l’échelle planétaire fixé en 2030. Pour la deuxième année consécutive, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est centrée sur le thème,« Ne laissez personne de côté ». Elle met en avant une priorité : « répondre aux besoins de santé de ceux qui sont désavantagés, marginalisés, non couverts par le système de santé ». Cette pathologie transmise par le bacille de koch atteint effectivement – en grande majorité – les populations précaires : « les migrants, les réfugiés, les minorités ethniques, les personnes incarcérées, les mineurs et ceux qui travaillent dans des conditions propices au risque, les personnes âgées, les femmes et les enfants marginalisés ». Pour améliorer la prise en charge, l’OMS recommande : 5 000 décès par jour Certes de nets progrès ont été réalisés dans la « bataille menée contre la tuberculose » : 43 millions de vies ont pu être sauvées depuis 2000. Et le taux de mortalité due à la tuberculose a chuté de 47 % entre 1990 et 2015. Mais il reste encore du chemin à parcourir. Dans le monde, 10,4 millions de patients ont contracté la tuberculose en 2015. La même année, elle a fait 1,8 million de victimes, avec en moyenne 5 000 décès par jour. Ce qui en fait la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. Des données qui ne prennent d’ailleurs pas en compte les personnes ignorant leur maladie : plus du tiers (4,3 millions) des personnes infectées ne sont aujourd’hui pas diagnostiquées. Pour atteindre multirésistante. Les autorités se sont en effet engagées à instaurer l’accès universel aux soins antituberculeux dans le cadre de sa campagne pour «une Inde sans tuberculose» (TB-free India) ». L’accent a aussi été mis sur l’accès aux méthodes de diagnostic rapide.