on a le souffle coupé de constater que notre élite politique continue de cancaner et de s’attarder sur un débat frivole qui ne répond pas aux attentes du peuple Sénégalais. Car il n’a jamais été question de contrecarrer la bonne marche des audits encore moins de la reddition des comptes mais on croit qu’ils ne doivent pas être le pretexte pour déclencher le système de liquidation de potentiels adversaires politiques, foulant aveuglément aux pieds les acquis démocratiques du peuple sénégalais, en ce moment où l’amertume et la désolation face à la quotidienneté des souffrances restent perceptible sur le visage du citoyen lambda.
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C’est pourquoi il importe de mentionner que la remise bout à bout des plumes cassées devient une obligation pour alerter la conscience léthargique de la classe dirigeante et d’attester son patriotisme tout en manifestant son attachement et sa fidélité à son peuple. Car il serait synonyme d’une signature d’un accord tacite avec le mal en restant dans le mutisme devant la pluralité des maux qui polluent la vie de la population Sénégalaise .
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Cependant, il conviendra de retenir que le choix de la plus grande partie de l’opposition de se fondre dans le moule collectif pour une gestion commune des biens étatiques est scabreux parce qu’il appauvrit le débat politique qui nourrit les acquis démocratiques. Et en plus la démocratie n’est pas de s’unir mais de savoir se diviser car l’unanimité ,le plein accord est un mauvais signe.Donc si le cri de Y’en a marre ! qui annonçait l’aspiration d’une alternance générationnelle et d’une véritable rupture avait poussé les leaders politique à taire leurs aspérités individuelles et d’accepter de travailler ensemble pour le départ de Wade force est de retenir que la continuité de ce combat mènera obligatoirement vers un divorce de ses deux forces d’idéologies différentes et de démarche incompatibles. Même s’il est évident que le future nous édifiera si le président Macky Sall a été et reste le bon choix ou pas , cela ne doit pas nous empêcher d’exprimer nos craintes ou notre désaccord quand l’état pose des actes impopulaires comme la privatisation progressive des centres de formations et des universités publiques mais aussi si l’état reste insensible face à l’augmentation du taux de chômage , des problèmes liés à l’éducation , à la santé et à l’agriculture.
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Le Bloc de la jeunesse Consciente ©
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