Le directeur exécutif de Timbuktu Institute Bakary Samb a appelé, vendredi, à Dakar l’Etat, les religieux et les hommes politiques à une reflexion nationale serieuse sur deux questions importantes relatives au manquement du leadership religieux et du leadership politique pour comprendre les raisons de la décision de certains jeunes d’aller au Nigeria où chez Aboubakar Shekau.
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Il s’exprimait en marge d’un atelier de restitution des résultats sur les facteurs de radicalisation et la perception du terrorisme chez les jeunes dans les zones frontalières du Sénégal et de la Mauritanie (Rosso Sénégal).‘’Après le procès que nous sommes entrain de vivre au Sénégal il faudra une réflexion nationale sérieuse sur deux questions importantes à savoir qu’est-ce que le leadership religieux n’a pas fait pour que les jeunes disent qu’ils vont aller apprendre l’islam au Nigeria ou chez Aboubakar Shekau’’, a lancé M. Bakary Samb, poursuivant son interrogation ’’qu’est-ce que la classe politique a aussi raté pour que les jeunes soient dans un tel état de desespoir au poinr de basculer dans l’extrémisme violent’’.
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’Il faut travailler à régler ces questions de manière structurelle avec une politique éducative cohérente, un système de production d’emplois pour ces jeunes la prise en compte des facteurs religieux’’, a indiqué M. Bakary Samb.
Il a aussi souligné que ‘’les résultats de cette étude ont été beaucoup plus rassurants que ceux qui avaient été obtenus dans la banlieue Dakaroise il y a deux ans mais ils posent un certain nombre de questions parmi les quelles le niveau d’information très insuffisant des jeunes par à rapport à ce phénomène’’, indiquant que ‘’cela doit nous alerter pour aller plus vers la sensibilisation pour qu’ils ne soient pas la proie des recruteurs’’.
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‘’L’autre chose est le problème crucial de l’éducation relatif à la perception de notre école par les jeunes qu’on doit traiter si on ne veut pas que notre système éducatif soit à la base de dissociation’’, a dit M. Bakary Samb.
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Selon lui, ‘’ serait importante de mieux considérer la possible corrélation entre le phénomène de l’extrémisme et le manque d’éducation qui caractérise ces jeunes parce que 29 % affirment n’avoir pas été scolarisés et 47, 3% le sont dans l’ecole « occidentale » ».
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‘’Ces différentes considérations sont d’une extrême importance si l’on tient compte de l’instrumentalisation politique de la dualité du système éducatif par les mouvances islamistes et au-delàs’’ a ajouté M. Samb.
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