Un infirmier allemand soupçonné de 106 meurtres

Il provoquait des arrêts cardiaques à des patients en réanimation afin de démontrer sa capacité à les ramener à la vie. Il a aussi invoqué comme autre mobile « l’ennui ».
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Il est considéré comme le plus grand criminel de l’après-guerre en Allemagne. Niels Högel, un infirmier allemand, déjà condamné à la perpétuité en 2015 pour deux meurtres et quatre tentatives s’étant soldées par la mort des patients, est désormais soupçonné d’être à l’origine de 106 morts, ont annoncé, jeudi 9 novembre, les enquêteurs, évoquant cette affaire exceptionnelle.
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Niels Högel, 41 ans, a le plus souvent tué des patients à l’aide de surdoses médicamenteuses injectées provoquant des arrêts cardiaques lorsqu’ils étaient en réanimation dans deux établissements à Oldenbourg (1999-2002) et Delmenhorst (2003-2005). Les enquêteurs le suspectent de 38 homicides à Oldenbourg et de 62 à Delmenhorst, et s’interrogent sur 5 autres cas. Il n’avait pas de « préférences » d’âge ni de sexe pour ses victimes sinon qu’il « préférait les patients se trouvant dans un état très critique », avait exposé M. Schmidt.