« Le boubou blanc entaché », un poème dédié au maire de Dakar Khalifa Sall par une étudiante de l’UGB Layssa Mbaye
La détention du député et maire de Dakar ne laisse pas pantois la communauté estudiantine. La Chargée de communication du mouvement And And doolel Khalifa Sall de Saint-louis et étudiante à l’Université Gaston Berger (UGB) Layssa Mbaye à remis bout à bout sa plume pour fulminer contre l’arrestation du maire de Dakar à travers ce poème « Le boubou blanc entaché ». Cette écrivaine et poétesse reste convaincue de l’innocence de son mentor.
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A toutes ces mains qu’il a salué, elles réclament cette chaleur à laquelle elles se sont attachées.
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A son peuple, qu’il a bien servi, ses hommes réclament sa liberté ?
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L’homme fait vivre la politique comme une passion, et non éternel source d’altercations.
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La politique est un Art dont le titre ARTISTE ne s’acquiert pas, par le simple fait d’une pratique,
Plutôt la pratiquer avec la noblesse d’un état d’esprit,et un esprit de distinction.
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L’homme !
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L’artiste international tant redouté.
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Jalousé, et privé de liberté, parce qu’il a prouvé.
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Oui prouvé, pour se permettre d’aller en tournée faire connaître ses ambitions à un peuple opprimé, qui ne cesse d’être insulté par sa majesté.
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Ainsi il se verra menacer, puis ôter de l’aptitude exercer, et à nourrir ses ambitions.
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Juste parce que sa majesté se sent menacé.
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Il lui prive? de l’astre du jour, entache son boubou blanc de tâche noire.
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tel un beau ciel uni, d’un coup assombri par des nuages annonçant une forte pluie ☔
Dit-on toujours après la pluie suit le beau temps.
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Quelle pertinence !
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Derrière ces quatre murs tirés par un rideau de fer, la foi, le courage, ainsi que la patience restent les armes à se lier.
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Foi, clé d’accès à la paix de l’âme qui te feras voir les yeux fermés la lumière du jour.
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Patience qui conduit vers l’aube, observer le soleil se lever ? pour un nouveau jour de gloire.
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Courage qui te feras braver le danger et d’esperer un lendemain meilleur auprès des tiens.
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Dehors, des fidèles combattants qui se battent,
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Des croyants qui ne cessent leurs prières
Des traîtres qui calculent leurs intérêts
Des imposteurs charognards maudits qui profitent de reste.
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Dehors une famille qui espère revoir un visage et ce beau sourire, un peuple confiant, des hommes qui réclament la chaleur de cette main qui les a une fois serré, et tant marqué qu’ils resteront à jamais attaché.
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*Dédié au député maire Khalifa Ababacar sall, le trône te réclame, pour une république des valeurs.*
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Layssa Mbaye Étudiante UGB/ écrivaine poétesse Chargée de communication Ande doolel Khalifa saint-louis.