Ousmane Sonko, la Solution ?
Il avance calmement et sûrement. Devant des journalistes et intellectuels pour dévoiler sa vision pour le Sénégal en 2019, Ousmane Sonko dans un esprit clairvoyant a tenu en haleine ses militants, sympathisants, et alliés qui ont répondu massivement à son appel.
Aujourd’hui membre de l’assemblée nationale, Ousmane Sonko, a divisé en trois part son salaire parlementaire. Et en à croire, le député du Pastef, les 2/3 sont octroyés à deux associations de femme évoluant l’une dans le domaine agricole au nord et l’autre dans les produits halieutiques au Sud du pays. Et selon l’ancien inspecteur des impôts et domaines, qui a apporté des précisions sur l’origine de ses ressources financières, « je gagne ma vie à partir du cabinet de comptabilité que j’ai créé il n’y a pas longtemps». Et le leader du Pastef qui dénonce « la stigmatisation » dont il fait l’objet, sur son appartenance à la communauté des « Ibadou Rahman », de rappeler que pour diriger le Sénégal on n’a pas besoin d’être païen, chrétien, ou musulman. Car, poursuit-il, il y a pire que cela : « si on s’aventurait de retirer les franmaçons du pouvoir il ne restera personne».
En ce qui concerne le financement de nos infrastructures, Il a, par ailleurs, promis de trouver d’autres niches d’impôts pour financer les investissements, pour lui c’est plus avantageux que les prêts étranglent notre économie. S’il estime que la commande locale pour l’artisanat sera augmentée, le candidat de Pastef a exhorté les acteurs du secteur à plus de rigueur et le respect du délai de livraison, principal défaut de ce corps de métier.
Contrairement au régime en place, lui promet de moderniser l’agriculture familiale et de mener une « réforme agraire » en luttant contre l’accaparement des terres qui à la limite réduit les anciens propriétaires en un simple ouvrier agricole. Sonko a dénoncé l’usage illicite des fonds politiques, sur ce il propose de supprimer les fonds secrets et de mettre en place une commission mixte (magistrat, députes de la majorité comme l’opposition) pour contrôler l’usage des fonds secrets.
Sur la sécurité, il promet de miser plus sur la coopération militaire et la formation. Le Panafricain plaide pour la mise en place d’une force permanant d’intervention afin d’apporter une prompte réaction en cas de menace comme ce fut le cas avec le Mali.
Cependant, des observations ont été notées dans la forme de son ouvrage : notamment les notes de bas de page et l’absence de bibliographie. Et sur ce le président du Pastef a fait savoir que le livre n’est pas un document scientifique comme le prétend certains intellectuels, membre du panel. A l’instar de l’Audace d’Espérer de l’ancien Pr Américain Barack O Obama, la Solution, titre de son livre, affiche juste ses idées. Et qu’aujourd’hui tout candidat qui souhaite briguer le suffrage des sénégalais devrait présenter sa vision pour le Sénégal.
Le leader du Pastef va marquer l’histoire politique du Sénégal pour oser accoucher ses idées dans un livre qu’il a défendu face à des intellectuels a déclaré le journaliste Cheikh Yerim Seck, membre du panel.
JSB