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🔴Chelsea 1-0 Palmeiras : la bande à Edouard Mendy remporte la première Coupe du monde des club des Blues

Avec un Edouard Mendy impeccable derrière, Kai Havertz a marquĂ© Ă  nouveau un but Ă©norme pour Chelsea. Le penalty spectaculaire de l’Allemand en prolongation a scellĂ© la victoire sur Palmeiras et permis Ă  l’Ă©quipe de Thomas Tuchel de remporter le premier titre de champion du monde des clubs du club.

Ils ont gardĂ© le suspense jusqu’Ă  la onzième heure, ou la 118e minute pour ĂŞtre prĂ©cis, mais Ă  la fin de tout cela, le penalty de Kai Havertz signifiait que Chelsea pouvait enfin se compter champion du monde, rejoignant Manchester United et Liverpool au panthĂ©on des clubs anglais Ă  qui cet honneur a Ă©tĂ© accordĂ©.

Abu Dhabi s’ajoute dĂ©sormais Ă  Munich et Porto comme villes historiques pour ce club et, comme au Portugal, c’est Havertz qui inscrira son nom dans les annales de Chelsea.

Devant des supporters de Palmeiras enthousiastes et passionnĂ©s, dans le stade Mohammed Bin Zayed, au bord du dĂ©sert d’Arabie, Chelsea a remportĂ© le seul trophĂ©e qu’il n’avait pas encore obtenu.

Ce n’Ă©tait pas leur heure de gloire, ni le trophĂ©e le plus Ă©lĂ©gamment gagnĂ©. Pourtant, après un match au cours duquel ils ont dominĂ© la possession du ballon, sont passĂ©s en 4-2-4 pour la prolongation et ont au moins tentĂ© de prendre l’initiative, mĂŞme si leur fluiditĂ© a quelque peu fait dĂ©faut, ils l’ont mĂ©ritĂ© Ă  la fin.

Ils avaient fait un long voyage pour en arriver là. Edouard Mendy, titulaire dans les buts, est arrivé du Cameroun, vainqueur de la CAN le week-end dernier et champion du monde ce week-end.

Thomas Tuchel avait tout juste rĂ©ussi l’exploit d’isoler Covid de Londres pour dĂ©crocher le deuxième trophĂ©e historique de son règne, qui dure depuis un peu plus d’un an.

A la fin, il y avait un certain pandĂ©monium. La sĂ©ance de tirs au but Ă©tait imminente lorsque Hakim Ziyech a tirĂ© un corner dans le temps additionnel, qui a atterri sur Cesar Azpilicueta. Son tir Ă  la volĂ©e passe Ă  cĂ´tĂ© de la main de Luan, bien qu’il ait Ă©tĂ© nĂ©gligemment Ă©loignĂ© de son corps.

Le jeu s’est poursuivi alors qu’Azpilicueta et Antonio Rudiger se bousculaient autour de l’arbitre Chris Beath. MĂŞme en tenant compte de la propension des footballeurs Ă  tromper, ils semblaient assez sĂ»rs d’eux. Lorsque le ballon est finalement sorti du terrain, Beath est appelĂ© sur le moniteur VAR.

Un penalty est accordĂ© et Kai Havertz s’avance et, malgrĂ© une campagne d’intimidation concertĂ©e, garde son sang-froid et tire au but. La soirĂ©e du malheureux Luan se terminait pratiquement au dernier coup de pied du match, lorsqu’il Ă©tait expulsĂ© pour une faute professionnelle sur Havertz.

L’Ă©vĂ©nement, bien que dominĂ© par les fans de Palmeiras qui ont transformĂ© ce quartier d’Abu Dhabi en un petit coin de Sao Paulo pour la soirĂ©e, Ă©tait celui de Chelsea. Les champions d’Europe avaient un fan important en la personne du propriĂ©taire Roman Abramovich.

Le stade Mohammed Bin Zayed n’Ă©tait peut-ĂŞtre pas plein avec ses 32 817 spectateurs, mais le vacarme constant des supporters de Palmeiras apportait un plus nĂ©cessaire Ă  un match qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme une distraction inutile par les EuropĂ©ens. Sur une immense banderole, on pouvait lire « Palmeiras Dublin ». C’Ă©tait une prise de contrĂ´le mondiale et leur dĂ©sespoir d’ajouter ce trophĂ©e Ă  leur palmarès Ă©tait Ă©vident.

Palmeiras en veut Ă  la FIFA, car il a remportĂ© un tournoi mondial des clubs en 1951, qu’il a longtemps fait pression pour faire reconnaĂ®tre comme le prĂ©curseur des Coupes du monde des clubs officielles. Jusqu’Ă  prĂ©sent, la FIFA n’a pas reconnu leur victoire et, en consĂ©quence, ils sont raillĂ©s par leurs rivaux Corinthians, Sao Paulo, Internacional, Santos, Flamenho et Gremio – tous d’anciens champions du monde – comme un club infĂ©rieur, dĂ©pourvu du trophĂ©e ultime. Leur grande chance est venue en 1999, lorsqu’ils ont Ă©tĂ© battus en finale par les triplĂ©s de Manchester United.

Après toutes les cĂ©rĂ©monies Ă©laborĂ©es d’avant-match, l’odeur de la poudre Ă  canon de la pyrotechnie d’avant-match reste dans les narines mais il n’y a malheureusement pas de feu d’artifice sur le terrain dès le dĂ©but. Le 4-2-3-1 de Palmeiras revenait rĂ©gulièrement Ă  un back six pour s’occuper des ailiers de Chelsea.

Alors que Chelsea manquait de cohĂ©rence et avait du mal Ă  libĂ©rer ses attaquants, Palmeiras Ă©tait si profond qu’il avait peu d’options en attaque lorsqu’il rĂ©cupĂ©rait le ballon.

La frappe de Dudu, Ă  la 22e minute, Ă  l’entrĂ©e de la surface de rĂ©paration, a Ă©tĂ© la plus proche d’un tir au but, et elle n’Ă©tait pas particulièrement proche. Cela dit, le laxisme dĂ©fensif de Chelsea a failli leur coĂ»ter cher Ă  la 28e minute, lorsque, Ă  la pause, Ze Rafael s’est Ă©chappĂ© et a libĂ©rĂ© Dudu dans un grand espace. Mais la passe Ă©tait lĂ©gèrement derrière lui et il a donc tirĂ© Ă  cĂ´tĂ©. Edouard Mendy, qui vient de remporter la CAN avec le SĂ©nĂ©gal, n’a pas Ă©tĂ© testĂ© en première mi-temps.

Soixante-neuf pour cent de possession de balle en première mi-temps pour Chelsea, ce n’est pas grand-chose. Ils ont dĂ» attendre la mi-temps avant de se montrer sĂ©rieusement menaçants, et mĂŞme lĂ , c’Ă©tait sur une frappe de 30 mètres de Thiago Silva, que le gardien Weverton aidait Ă  Ă©carter, juste pour ĂŞtre sĂ»r. Lorsque la deuxième mi-temps a commencĂ© par une tentative ambitieuse similaire d’Antonio Rudiger, on craignait la mĂŞme chose. Cela en dit long sur le manque de crĂ©ativitĂ© lorsque les frappes lointaines des dĂ©fenseurs centraux sont votre menace la plus notable.

Pourtant, une Ă©tincelle est soudainement apparue Ă  la 55e minute. Elle n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ©e par un quelconque regain d’activitĂ© de Chelsea. Elle est apparue de manière inattendue, une injection d’Ă©nergie dans une performance mĂ©diocre. Mateo Kovacic a trouvĂ© Callum Hudson-Odoi sur le cĂ´tĂ© gauche et sa vitesse lui a permis de gagner un mètre d’espace crucial. Enfin, un joueur se trouvait Ă  la ligne de dĂ©marcation et Hudson-Odoi ne dĂ©cevait pas avec un superbe centre, magnifiquement dosĂ©, presque sur le front de Lukaku, qui bondissait pour marquer son deuxième but dans ce tournoi.

Le sentiment d’euphorie ne durait pas longtemps. Thiafo Silav bondit inutilement, les mains ballantes, pour rĂ©pondre Ă  un long lancer visant Gustavo Gomez. Le ballon a touchĂ© sa main et, bien que l’arbitre australien Beath l’ait manquĂ© dans un premier temps, un contrĂ´le VAR a permis de rectifier le tir. Raphael Veiga s’avance, envoie Mendy dans le mauvais sens et envoie le ballon dans le coin droit.

Le stade Mohammed Bin Zayed entre en effervescence et le banc de Palmeiras se prĂ©pare Ă  cĂ©lĂ©brer. Encore une fois, le bruit de la foule donne l’impression d’avoir Ă©tĂ© transportĂ© de l’autre cĂ´tĂ© de l’Atlantique, au BrĂ©sil, plutĂ´t que dans un gratte-ciel de la pĂ©ninsule arabique.

Chelsea a rĂ©pondu Ă  l’intensitĂ© accrue. N’Golo KantĂ© s’est lancĂ© dans une course effrĂ©nĂ©e, a servi Lukaku, qui a remis le ballon Ă  Christian Pulisic, dont le tir est passĂ© juste Ă  cĂ´tĂ©. Il s’agissait toutefois d’une combinaison fluide et encourageante.

La prolongation se dĂ©roulait sans incident, mais le tir de Christian Pulisic s’Ă©crasait sur la barre. En rĂ©alitĂ©, si le ballon Ă©tait entrĂ©, l’arbitre robotisĂ© l’aurait annulĂ© Ă  la craie, car Werner Ă©tait hors-jeu au moment du centre.

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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