« Plusieurs récriminations relatives à la violation du Code du Travail de la part du Groupe D Media sont parvenues au bureau du Synpics.
Des correspondants de ce groupe de presse dans les chefs-lieux de régions, ont reçu, de manière unilatérale, de la part de la direction, une notification de rupture de leur contrat de travail par appel téléphonique.
Alors que jusqu’ici ces travailleurs s’adonnaient à réaliser leur mission sur la base de contrats de prestations adossés à un salaire ou cachet mensuel, en début septembre ils ont reçu des appels téléphoniques les informant que désormais ils seront régis par un système de rémunération basé sur des piges.
Avant que ce ‘’changement de contrat’’ proposé ne fasse l’objet de discussions entre les employés et leur employeur, la direction de D Média a décidé unilatéralement, sans accord préalablement consenti par les travailleurs, de l’appliquer illégalement et de manière rétroactive. En lieu et place de leur salaire du mois d’août, les correspondants ont reçu via Orange Money, des sommes allant de 12 095 frs Cfa à 32 000 frs CFA !
Le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la communication, appelle le Groupe D Média, à mettre un terme immédiat à ce qui s’assimile à de l’esclavage vis à vis de dignes travailleurs, qui très souvent dans les régions notamment, se démultiplient pour réaliser la mission confiée. Sous-payés et exploités, les correspondants de presse dans les régions doivent aussi refuser cette forme de diktat que le statut de correspondant d’un média ne saurait justifier.
Au fondateur et PDG du Groupe D Media, Bougane Guèye, ancien reporter et surtout ancien leader syndical, le SYNPICS lui signifie par cette présente sa plus grande désolation de constater que son Groupe fait partie de ceux qui dans ce pays respectent le moins les droits des travailleurs. Plusieurs récriminations portant sur des violations nous sont régulièrement faites. Il en est du refus systématique de délivrer la copie des contrats de travail aux bénéficiaires, et du refus de voir les travailleurs rejoindre le Synpics. Les rares tentatives de mettre en place une section Synpics dynamiques ont abouti curieusement à des actes de licenciement ou d’intimidation qui se sont terminés au tribunal.
Nous avons encore en mémoire, votre décision de licencier abusivement les jeunes confrères Pouye et Sy, deux victimes de votre système qui consiste à éroder par des recours intempestifs les travailleurs qui osent aller au tribunal pour faire respecter leur droit. Malgré le verdict favorable qui a condamné votre groupe, vous avez trainé plus d’un an avant de vous acquitter des sommes issues de l’exécution provisoire ordonnée par le tribunal du travail. Toutes choses qui ne grandissent pas un patron de presse, doublé d’un ancien journaliste-syndicaliste.
L’objet de ce communiqué n’est pas d’apprécier les nombreux écarts éthiques que vous faites faire à vos organes de presse, transformés en de multiples occasions à des organes de propagandes au service de vos ambitions politiques, mais de vous rappeler simplement que la Loi est Dure mais c’est la Loi. Et que dans une République nul n’est au dessus de la Loi. Ainsi vous est-il rappelé qu’une convention collective doit régir le régime des paiements dans la presse, même pour des piges ou des collaborations périodiques.
Par le Bureau exécutif national du Synpics ».
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