🔴Le président de la CAF, Patrice Motsepe, plaide pour la tenue de la Coupe du monde tous les deux ans
La tenue de la Coupe du monde tous les deux ans, a l’étude au sein de la FIFA sur l’initiative de l’Arabie Saoudite, « pourrait être une bonne opportunité pour le football africain », estime le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.
 Cette rĂ©forme est Ă l’étude Ă la Fifa depuis son 71-ème congrès tenu en mode visioconfĂ©rence la semaine dernière, peut-ĂŞtre une opportunitĂ© pour l’Afrique, a-t-il signalĂ©.Â
Patrice Motsepe animait une confĂ©rence de presse Ă Saly-Portudal, station balnĂ©aire situĂ©e Ă 80 km au sud-ouest de Dakar, avant de prĂ©sider la finale de la CAN de beach soccer remportĂ©e par le SĂ©nĂ©gal aux dĂ©pens du Mozambique (4-1).Â
« C’est une idĂ©e en rĂ©flexion mais je crois que ce pourrait ĂŞtre une bonne opportunitĂ© pour le football africain », a-t-il dĂ©clarĂ©. Il s’est dit convaincu que cette idĂ©e peut permettre Ă d’autres pays Ă abriter la Coupe du monde de football.Â
« A part l’Afrique du Sud, aucun pays de notre continent, n’a encore abritĂ© une phase finale de Coupe du monde mais avec cette idĂ©e, ce pourrait ĂŞtre possible », a-t-il dit.Â
Le propriĂ©taire du club sud-africain des Mamelodi Sundowns, Ă©lu en mars dernier Ă la tĂŞte de la ConfĂ©dĂ©ration africaine de football, dit croire Ă la possibilitĂ© de voir l’Afrique rĂ©sorber son dĂ©ficit en infrastructures sportives.Â
« Je suis très confiant au vu de ce qui est en train d’être fait dans ces pays, je ne doute pas que dans un futur proche, on sera capable d’organiser et de gagner une Coupe du monde », a-t-il dit.Â
L’Arabie Saoudite a demandé et obtenu la réalisation d’une étude sur l’impact sportif et financier d’une Coupe du monde féminine et masculine tous les deux ans, lors du Congrès de la Fifa tenu la semaine dernière.
 Si cette idĂ©e est loin d’aboutir, elle avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© agitĂ©e par la CONMEBOL, la ConfĂ©dĂ©ration d’AmĂ©rique du Sud, il y a deux ans et demi.Â
En son temps, Sepp Blatter (1998-2015), le prédécesseur de Gianni Infantino à la présidence de la Fifa, avait aussi évoqué cette idée.