đź”´Man City 2-0 Burnley: L’Ă©quipe de Pep Guardiola gagne trois points en tĂŞte de la Premier League
Les leaders de la Premier League, Manchester City, de retour en action ce mercredi, ont battu Burnley 2-0 Ă l’extĂ©rieur.
Gabriel Jesus et Raheem Sterling ont marquĂ© les deux buts de la rencontre, permettant de consolider la place de leader pour l’Ă©quipe de Pep Guardiola alors qu’ils semblent prĂŞts Ă se dĂ©gager en haut du tableau
L’Ă©quipe de Pep Guardiola est actuellement au-dessus de la deuxième place de Manchester United à la diffĂ©rence de buts bien que City ait deux matchs en main, y compris la rencontre de ce soir.Â
Mais avec la victoire ce soir, les Cityzens vont de nouveau caracoler Ă la tĂŞte de la première League. Un signal fort d’une redoutable Ă©quipe dĂ©terminĂ©e Ă arracher le titre de la Premier League Ă Liverpool, l’Ă©quipe champions de la saison 2019-20.
Ă€ un moment donnĂ© de la seconde pĂ©riode, Burnley semblait ĂŞtre signalĂ© hors-jeu tout en Ă©loignant le ballon du but de Manchester City. C’Ă©tait une illusion, bien sĂ»r. Une impossibilitĂ©. Mais cela semblait encore une image appropriĂ©e Ă retenir de cette soirĂ©e stĂ©rile et soporifique.
C’Ă©tait moins un match de football – un concours – et plus un Ă©vĂ©nement. Juste un montage qui a eu lieu pour ĂŞtre enregistrĂ© comme une statistique. Manchester City a marquĂ© Ă la troisième minute et, ce faisant, a effectivement remportĂ© le match. Burnley n’avait ni la volontĂ© ni l’esprit de chercher un chemin de retour et, en tant que tel, n’a enregistrĂ© son premier tir qu’au-delĂ de l’heure, Ă ce moment-lĂ , ils Ă©taient deux Ă terre.
C’Ă©tait peut-ĂŞtre diffĂ©rent avec les supporters Ă l’intĂ©rieur de Turf Moor. Avec ce vieil endroit bien-aimĂ© restĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©ment vide sous la pluie, il n’y avait personne ici pour dire aux joueurs de Burnley que ce n’Ă©tait pas vraiment assez bon, que les fans de football aiment le combat, l’agression et la confiance en soi.
Alors City a marchĂ© vers la victoire et reste en tĂŞte de la Premier League. Avant leur match Ă Liverpool dimanche, c’Ă©tait la prĂ©paration parfaite, leur 13e victoire consĂ©cutive toutes compĂ©titions confondues. Des joueurs comme Fernandinho et Phil Foden n’Ă©taient pas obligĂ©s de quitter la chaleur des sièges des remplaçants, tandis que ceux qui ont jouĂ© auront quittĂ© le terrain Ă plein temps avec beaucoup de rĂ©serve ce week-end.
Burnley ne sera pas non plus trop déçu. Aucun dommage Ă leur diffĂ©rence de buts avant les matchs, ils auront l’impression d’avoir plus de chances de gagner, Ă commencer par Brighton ici samedi. S’ils gagnent cela, ce no-show sera oubliĂ©. Ils ne sont pas la première Ă©quipe Ă adopter cette approche et le manager Sean Dyche a fait ses preuves en gardant ce club en Premier League contre toute attente, annĂ©e après annĂ©e.
MĂŞme ainsi, tout Ă©tait plutĂ´t tiède et le premier objectif de City a donnĂ© le ton pour la nuit. C’Ă©tait tellement simple, plutĂ´t embarrassant pour Burnley.
L’Ă©quipe visiteuse utilisait une formation inhabituelle – une sorte de 3-1-3-3 avec le milieu de terrain Rodri assis devant trois dĂ©fenseurs – mais elle ne manquait pas de largeur. Avant mĂŞme que trois minutes aient Ă©tĂ© jouĂ©es, City a travaillĂ© le ballon gauche Ă Raheem Sterling et quand il a glissĂ© le ballon Ă l’intĂ©rieur de Bernardo Silva, le tir Ă©tait bien frappĂ© mais droit sur Nick Pope. Le gardien de Burnley aurait Ă©tĂ© sage de dĂ©tourner le ballon au large ou au-dessus, mais Ă la place, il l’a placĂ© directement sur la tĂŞte de Gabriel Jesus. Le BrĂ©silien ne pouvait pas manquer.
City gagne gĂ©nĂ©ralement lorsque JĂ©sus marque et c’Ă©tait un record qui ne semblait jamais mis en doute ici. Burnley semblait manquer d’ambition ou d’Ă©nergie pour troubler les dirigeants. C’Ă©tait en effet comme si l’Ă©quipe de Dyche se rĂ©servait pour plus de matchs gagnables plus tard. Peut-ĂŞtre qu’ils l’Ă©taient.
Quoi qu’il en soit, City a pu jouer Ă son rythme. Burnley ne semblait pas dĂ©sireux d’appuyer ou de courir après. Au lieu de cela, ils se sont largement assis au bord de leur propre surface de rĂ©paration et ont attendu.
Pendant un certain temps, City a Ă©tĂ© calmĂ©. BercĂ©e dans une sorte de transe par l’absence totale d’avantage du jeu, l’Ă©quipe de Guardiola n’a en fait crĂ©Ă© aucune autre chance avant la 28e minute. Pope Ă©tait rapidement hors de sa zone dix minutes avant cela pour prendre le ballon de l’orteil de Sterling qui avait l’air de le dĂ©passer. Mais ce n’est que juste avant la demi-heure que City a ouvert Burnley correctement, JĂ©sus voyant son tir bloquĂ© par Ben Mee après que Sterling l’ait trouvĂ© avec une belle passe carrĂ©e Ă travers la surface de rĂ©paration.
Si tout cela semble un peu terne, alors ça l’Ă©tait. Burnley n’a menacĂ© qu’une seule fois en première mi-temps, Matej Vydra traversant pour tirer de justesse. Il s’est avĂ©rĂ© qu’il Ă©tait de toute façon hors-jeu.
City a finalement doublĂ© son avance Ă la 34e minute et encore une fois, c’Ă©tait plutĂ´t simple et direct. Cette fois, la menace est descendue par la droite et quand Ilkay Gundogan a traversĂ© la surface de six mètres, Sterling attendait pour remettre le ballon au fond des filets. C’Ă©tait un autre but qui semblait avoir Ă©tĂ© empĂŞchĂ© par une dĂ©fense plus urgente.
C’Ă©tait comme si cela rĂ©glait plutĂ´t l’issue du match. Un autre but avant la mi-temps aurait certainement tracĂ© une ligne en dessous, mais Joao Cancelo a tirĂ© directement sur Pope après que Riyad Mahrez lui ait posĂ© le ballon quatre minutes avant la pause.
Une éruption de demi-chances a marqué les dix premières minutes de la première mi-temps, toutes tombant bien sûr à City.
Gundogan – le meilleur joueur du match – a conduit fort au but de 18 mètres et n’Ă©tait que lĂ©gèrement trop haut, puis l’Allemand a renvoyĂ© Sterling avec une super balle uniquement pour que Pope sauve avec son pied gauche.
Pope Ă©tait Ă nouveau en danger Ă la 54e minute alors qu’il plongeait Ă sa droite pour repousser un tir croisĂ© de Mahrez. Le gardien de but n’a pas pu faire grand-chose deux minutes plus tard lorsque Mahrez a retournĂ© un centre bas de Jesus mais Ă cette occasion il a Ă©tĂ© sauvĂ© par un drapeau de hors-jeu, l’aisselle du buteur apparaissant marginalement dans le mauvais sens de la ligne imaginaire.
Avec une heure passĂ©e, Burnley n’avait pas rĂ©ussi un tir lĂ©gitime et c’Ă©tait une pensĂ©e dĂ©primante. Quatre minutes plus tard, ils ont au moins mis cette statistique au lit, Vydra contrĂ´lant une balle qui tombait bien sur sa poitrine et frappant une volĂ©e par-dessus la barre. C’Ă©tait le type de tir qui enverrait normalement des tasses de thĂ© derrière le but. Ici, dans le vide, la balle a simplement claquĂ© sur les sièges retournĂ©s.
Ă€ partir de ce moment, le jeu est plutĂ´t mort. De toute façon, la vie n’avait jamais vraiment craquĂ©. Le spectacle le plus Ă©trange a Ă©tĂ© celui du gardien de but de City Ederson – au chĂ´mage toute la soirĂ©e – passant de son but Ă Erik Pieters. Le BrĂ©silien Ă©tait rĂ©servĂ©. Le premier de la soirĂ©e, les chances auraient Ă©tĂ© assez longues lĂ -dessus.