Vous ne verriez pas Sadio Mané laver ses propres caleçons ! Mario Marinica, le patron du Malawi, en colère, affirme que les petites nations sont traitées différemment lors de la CAN, car ses joueurs doivent laver leurs propres vêtements – et il prévoit de déposer une plainte officielle.
Le sélectionneur du Malawi, Mario Marinica, a exprimé sa colère à l’encontre des organisateurs de la Coupe d’Afrique des Nations, estimant que les petites nations sont traitées différemment.
Le Malawi se prépare à affronter le Maroc pour son premier huitième de finale de la CAN, mais Marinica et ses joueurs ne semblent pas apprécier l’expérience en dehors du terrain.
Ses joueurs ont été obligés de faire leur propre lessive à l’hôtel Valle de Bana à Bafoussam et des problèmes ont également été signalés avec la nourriture.
Vous ne verriez pas Sadio Mané laver lui-même ses caleçons et les suspendre à un buisson pour les faire sécher », a déclaré Marinica à ESPN.
« La Gambie a le même problème, et il y a des normes différentes ici, les équipes sont traitées différemment ».
« Nous parlons d’inclusion, nous voulons avoir des petits, des petites équipes qui font des choses fantastiques, mais quand on arrive aux dernières étapes, les gens n’ont pas envie de nous voir jouer contre le Cap-Vert et pas le Sénégal contre le Maroc [par exemple] ».
« Il faut se poser certaines questions : pourquoi ces choses nous arrivent-elles à nous, pourquoi seulement aux petites équipes, pourquoi seulement aux Comores, à la Gambie, à nous ? »
Le Malawi a été l’une des histoires du tournoi au Cameroun cette année.
Mais Marinica pense qu’il y a un parti pris contre certains petits noms qui ont causé des surprises.
Le manager roumain au franc-parler a fait laver son linge, mais les joueurs ont été obligés de le faire eux-mêmes, en utilisant des buissons pour sécher leurs vêtements.
Les produits de base se sont également avérés être un sujet de discorde et le patron du Malawi a soulevé la question auprès de ses rivaux en déposant une plainte officielle.
« J’ai demandé à mes collègues et aux chefs d’équipe de déposer une plainte officielle. Je me suis plaint aux directeurs du domaine, et à l’hôtel actuel, nous avons lutté pendant trois jours avant que les choses ne s’arrangent », poursuit-il.
« Je n’ai pas pu avoir de lait pour le café, ils m’ont dit que le lait était épuisé jusqu’à demain. Nous sommes traités comme des citoyens de seconde zone, mais si vous êtes directeur d’hôtel et que vous voyez cela, vous prenez les choses en main, vous ne pouvez pas le permettre à notre époque, à ce niveau de compétition ».
Le milieu de terrain du Malawi, John Banda, a depuis appuyé les dires de son manager sur la blanchisserie et a appelé les organisateurs de l’AFCON à assurer l’égalité de traitement pour les équipes qui se dirigent vers les phases à élimination directe.
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