Abdourahmane Diouf dévoile « sept mesures clés » pour stabiliser le calendrier universitaire »
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a dévoilé dimanche à Saly (Ouest) sept mesures clés visant à stabiliser le calendrier universitaire.
Lors de l’ouverture du séminaire consacré à cette question, le ministre avait souligné que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé des mesures urgentes pour normaliser et harmoniser le calendrier académique.
Pendant ces trois jours, l’accent a été mis sur la rationalisation des politiques publiques dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, aligné sur le Projet et dans l’intérêt de l’État et de toutes les parties prenantes.
« Les chevauchements des différentes années académiques causent un préjudice extrêmement important à l’université sénégalaise et donc au contribuable sénégalais », a déclaré M. Diouf.
Selon lui, ce problème entraîne une perte annuelle de 40 287 701 085 francs CFA pour le pays.
Parmi les mesures adoptées à l’issue des travaux figurent le démarrage de l’orientation des nouveaux bacheliers de l’année 2024 à partir du 19 septembre et sa clôture le 15 octobre.
« Les bacheliers de cette année pourront s’inscrire dès le 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre. […] Les étudiants de 2022-2023 commenceront dès le 1er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025 », a expliqué M. Diouf.
En ce qui concerne les infrastructures universitaires, Abdourahmane Diouf a souligné que son département s’engageait à achever rapidement les projets d’infrastructures en cours pour améliorer les conditions d’études et de recherche.
Parmi d’autres décisions, Abdourahmane Diouf a annoncé le recrutement de 1 500 enseignants-chercheurs et de personnels administratifs, techniques et de service (PATS).
Cette mesure vise à renforcer les capacités de recherche et d’encadrement au sein des établissements d’enseignement supérieur.
En ce qui concerne l’orientation des bacheliers vers le secteur privé, le ministre a déclaré encourager la collaboration avec les établissements privés pour diversifier les opportunités d’études supérieures.
Abdourahmane Diouf a également annoncé l’établissement d’un référentiel pour harmoniser les programmes de master à l’échelle nationale.
Le séminaire de Saly a permis de recueillir les contributions des structures représentatives des enseignants, du personnel administratif technique et de service, des étudiants, des syndicats et des parents d’étudiants.