CYBERSECURITÉ : UN UNIVERSITAIRE SOUHAITE LA CRÉATION D’UN OBSERVATOIRE DE LA CYBERCRIMINALITÉ
Le professeur d’Université, Abdullah Cissé a appelé à la mise en place d’un Observatoire de la cybercriminalité pour une meilleure gestion des questions de cybersécurité dans le cadre de la gouvernance des Etats africains.
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L’universitaire s’exprimait, jeudi, à la table-ronde organisée par le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) sur le thème : « les Etats africains et le service public de cybersécurité ».
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« Il y a nécessité d’avoir un Observatoire de la cybercriminalité » d’autant que les cybercriminels peuvent aujourd’hui poser des actes de délinquance sans être inquiétés du fait de l’inexistence de sanctions ou de magistrats suffisamment formés pour appliquer les textes, a dit le professeur Cissé.
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La Convention adoptée à l’échelle de l’Union africaine en 2014 tarde à « entrer en vigueur » a t-il souligné, regrettant que cela fait que la plupart des pays du continent sont des sortes de « paradis pénaux ».
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« Le préjudice financier est énorme parce qu’il y a des victimes au niveau des entreprises, de l’Etat et des citoyens », a dit Abdullah Cissé. Il y a aussi un préjudice moral, « un préjudice multiforme » pas encore quantifié de façon précise, a soutenu l’universitaire. Pour sa part, le secrétaire exécutif du CODESRIA, Ibrahima Sall a souligné les « enjeux importants et les risques sur la question de la cybercriminalité ».
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« On doit penser à la protection des données personnelles et la manière dont on gère l’information pour que le message officiel soit protégé », a t-il soutenu. Ibrahima Sall a fait remarquer qu’il y a des « informations relevant de la souveraineté de l’Etat qu’il faut savoir garder afin que les malfaiteurs ne puissent les pirater ».