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« Flammes de l’âme », le voyage à coeur ouvert dans l’imaginaire du jeune poète diourbelois

Avec une plume consciente et une volonté manifeste de participer à l’éveil des consciences de sa génération, Elhadj Gana Sene plonge le lecteur dans un monde imaginaire où le bon sens prime sur tout les choix à travers « Flammes de l’âme ». Un recueil de poèmes qui n’est rien d’autre que le couplet des délices et des aléas de la vie d’un poète, qui s’efforce à vaincre le mal par les mots.

Né à Diourbel le 08 août 1997 à Diourbel, Elhadj Gana Sene refuse de se plier sous le joug de l’injustice sociale. Loin d’une enfance dorée, le jeune poète n’a jamais perdu l’espoir même s’il semble être impuissant face à l’avancée du temps qui l’eloigne de plus en plus de son enfance. »Flammes de l’âme est une vase de larmes de joie et de tristesse », declare-t-il. Très attaché à son père et témoin de ses nombreux sacrifices pour le bien-être de sa progéniture, le jeune poète manque les mots pour rendre hommage a son mentor, celui qu’il considère comme un « être exceptionnel ».

Elhadj Gana Sene prête une oreille attentive à une voix inaudible dans le monde des vivants mais qui résonne dans l’imaginaire du poète à travers ce poème intitulé « La voix qui m’appelle ». Selon lui, « c’est une voix mystérieuse qui exige à savoir écouter le silence et à s’écouter pour parvenir à décrypter le message de cette voix qui l’interpelle », explique-t-il. Le jeune poète surfe également sur la prise de conscience de « la mort de l’enfance », un poème écrit dans la tristesse, pour gargariser les délices et resister contre les aléas de la vie avec l’âge de la maturité. » Je sais que je ne suis plus l’enfant que j’étais il y a de cela quelques années. C’est pourquoi je ne peux plus vivre comme auparavant même si je suis plus heureux aujourd’hui », soulignent-t-il.

Le benjamin des poètes refuse de se plier sous le joug de la pression du temps. A coeur béant, Elhadj Gana Sene idéalise un monde éternel où la joie de vivre et l’optimisme raisonné, chevillés à la foi au Tout-puissant, prennent le dessus sur toutes les vicissitudes de la vie à travers le comportement exemplaire des gens qui procurent du bonheur, inspirent du respect et d’admiration à leurs proches. »J’ai l’impression que le temps s’arrête – Quand m’entourent des gens à la joie manifeste, -Aux foux regards qui, de mon âme tirent -Tout sentiment qui toujours fait fait souffrir », écrit Elhadj Gana Sene dans ce poème poème intitulé « Éternité ». Bercé par la nostalgie d’une enfance qui lui a été arrachée par les vicissitudes de la vie, le poète replonge le lecteur dans l’enfance, qui est l’âge sans soucis où la vie se conjugue au présent. »Être heureux c’est se tenir hors du temps. C’est pourquoi l’est vraiment tout enfant », indique-t-il

Dans cette perspective, le jeune poète ne s’est pas empêché de tirer le châpeau à tous les gens qui ne cessent de lui témoigner leur amitié et leur solidarité par un soutien moral constant et permanent à l’image de M. Pape Fary Sèye, Dame Touré (…), tous les deux professeurs au Lycée d’enseignements général (LEG) de Diourbel . Quand au soutien des autorités, Elhadj Gana Sene déclare sans ambages que »ça tarde à venir ». Le jeune poète a également fait le plaidoyer pour tous les jeunes de sa génération, surtout pour les acteurs culturels. »Les autorités doivent davantage prêter une attention particulière à tous les acteurs culturels, qui se débrouillent avec leurs maigres moyens pour participer activement au développement de la ville de Diourbel », lance-t-il à l’endroit des decideurs du Baol. Le message du jeune poète semble être assez clair pour être compris par ces derniers. Mais il reste à savoir s’il ne va pas tomber dans l’oreille d’un sourd à Diourbel.

DJIBY SENE

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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