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Layssa Mbaye fait ses adieux à Papis de Gelongal: »​Partir à jamais ! »

Partir à jamais ! 

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Les paroles en disent moins que les pensées du cœur.

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L’heure nous rattrape dans la discrétion, et les gens réagissent dans l’émotion.

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La dignité a perdu un de ses chevalier et l’humilité son cavalier. 

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La trompette perd sa voix, sa voix nous est privée mais elle raisonnera dans nos cœurs. 

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Ton rire est un flambeau, jamais plus il éclairera, mais la force de son éclat brillera même quand on gardera les yeux fermés.

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Mon mur de lamentation s’est effondré, me privant de m’adosser sur lui, et me contraignant à me pencher sur des pensées.

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Quand j’ouvre le tiroir de souvenirs, j’ai du mal à me retenir et surtout à croire à cette tragédie.

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J’ai convoqué les lettres pour t’écrire, écrire et me vider, écrire témoigner un respect écrire au nom de l’amitié écrire pour apaiser ceux qui t’aiment. 

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Une partie de ma peine est due à un regret ! 

J’aurai du t’appeler comme convenu à propos de mon premier recueil… 

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A force de faire confiance au temps, il a eu raison sur moi, il ne savait pas attendre…

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J’ai compris que ce receuil attendait de te porter dans ses pages. 

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Un dernier écho de ta voix aurait moins brutalisé le choc de ta disparution. 

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J’additionne le savoir vivre d’un homme qui aimait vivre et ta réputation d’homme de foi, je soustrait ce triste moment, 

Et Je retiens un  être humain, patient 

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Un homme heureux 
Un homme juste et  franc

Un homme d’une foi contagieuse 

Un homme de valeur et de rigeur

Et un homme d’une bonté inconditionnelle, partout reconnue. 

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Je laisse ma plume la liberté d’errer comme ces saletés de vaches sur cette autoroute. 

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Je la laisse errer dans l’ivresse d’une douleur qui survient quand je relis nos échanges fructueux, que j’envoie un message sachant que tu ne repondras jamais mais voir me leurrer dans un espoir de recevoir une réponse… 

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Peu importe les dégâts de ma plume, il ne seront jamais plus importants que ce qui nous été pris. 

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Je n’aurai pas à écrire ces vers comme d’autres si la route que tu as payée pour emprunter était éclairée… 

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Sachant qu’un peuple ne verse pas pour vivre de tragédies, Et survivre de regrets. 

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Fustigeant la négligence humaine, ailleurs se pliant à la volonté divine. 

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Il suffit de voir les témoignages pour réaliser que vraiment tu n’est plus. 

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Une réalité amère à consommer ! 

Que  j’ai accepté quand ton frère a compris… 

Quand il dit d’une voix peinée qu’il a crié <<papis>>, que tu n’as pas répondu…et qu’il a compris… 

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Leur frère est parti ! 

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Ta famille te pleure, des hommes aussi, tous sous le choc d’un sevrage brutal… 

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Ils n’ont pas peur, de ce que tu trouveras, juste que la perte est trop précieuse. 

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Et il y a ce petit sourire sur leurs visages, quand Ils ont découvert le manteau d’humilité qui  cachait un grand homme

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De par sa générosité, de par l’art, de par sa piété. 

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Mach’Allah ! 

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Repose en paix Papis Baba Mballo dit papis Gelongal! 

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Ton amie, sœur, Layssa  (la lapine terrible). 
Mayelaye@yahoo.fr

Chaîne YouTube: Layssa Mbaye 

Page Facebook: LM Poésie

Instagram: layshion_lays

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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