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Layssa Mbaye nous plonge dans l’univers « d’un festin funèbre »

Combien de morts auraient pu survivre, si l’argent dépensé pour leurs funérailles avait servi à prendre soin de leur vie? Un festin funèbre plus coûteux que des frais médicaux.

Qu’est ce qu’un mort pourrait bien trouver de plus nécessiteux que des prières abondantes dans sa tombe! Et puis, il y aura toujours cette personne, qu’elle soit un frère, une soeur ou un ami dans les dispositions à payer la dialyse, l’hospitalisation, la chimio…bref l’ordonnance salvatrice. 

Mais elle attendra les funérailles pour concourir au plus généreux et, ainsi transformant le deuil en un festin maquillé, sous l’ombrage de pleurs et d’ hommages qui excellent plus dans l’art de l’hypocrisie que d’un profond regret.

Pendant que l’ange meuwty  aura fait d’un defunt une star en un, deux, trois jours où chacun racontera ses affinités avec le regretté, chacun se réclamera ravi de l’avoir connu, et d’autres cherchant à prouver qu’ils étaient plus proches de lui qu’avec quiconque. 

Pire osant partager des souvenirs mensongers. Qui sera là pour les dementir ? Personne! Son âme en errance retiendra des commerages: les faux jaser en mal, les vrais parler en bien, les sages se substituent aux prières, taisant mal et témoignant au mieux. 

De sa tombe le mort aura compris que mourir ici n’a rien de triste. C’est un festin. Un business alimentaire et pécuniaire où même les règles élémentaires de la bienséance sociale et morale sont aux oubliettes avec des familles se déchirant pour l’héritage du défunt.

Ce qui se fête au mieux chez nous…
Layssa ?

Mayelaye@yahoo.fr

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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