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Le Botswana, « miracle africain », change de président

Le président botswanais Ian Khama démissionne samedi, 18 mois avant la fin de son mandat, conformément à la Constitution qui limite celui-ci à 10 ans. Une transition exemplaire, dans ce pays souvent présenté comme « l’exception du continent ».

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Alors qu’en Égypte, le maréchal Sissi est réélu avec un score soviétique, qu’Idriss Déby s’enracine encore plus au Tchad et que le dialogue avec l’opposition au Togo est au point mort, un discret pays d’Afrique entame une transition politique exemplaire. Le Botswana, frontalier de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, poursuivra samedi 31 mars sa tradition de stabilité démocratique. Le président Ian Khama, au pouvoir depuis 2008, doit démissionner, 18 mois avant la fin de son mandat, comme le dicte la Constitution qui limite la durée du pouvoir présidentiel à deux mandats de cinq ans.
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Le président âgé de 65 ans a conclu mardi 27 mars à Serowe (est) sa tournée d’adieux dans la totalité des 57 circonscriptions du pays. Dans la ville natale de l’artisan de l’indépendance, son père Seretse Khama, il a annoncé qu’il quittait la vie publique. « J’étais un soldat, je n’avais aucun intérêt à entrer en politique », a-t-il déclaré aux milliers de personnes de la cour traditionnelle massées devant lui. Cet ancien pilote de l’armée de l’air a affirmé que son prédécesseur Festus Mogae avait dû le persuader de le remplacer en 2008. L’actuel vice-président, Mokgweetsi Masisi, a pris la tête du Parti démocratique du Botswana, au pouvoir depuis l’indépendance. Il sera investi dimanche et tiendra les rênes du pays jusqu’aux élections générales de 2019.
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France24

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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