Procès Khalifa Sall: Ousmane Sonko décèle les failles du système
Chers compatriotes
.
J’étais au procès du député-maire Khalifa A. Sall ce matin. Faits marquants :
.
1- Avocat de la défense aux deux agents du Trésor impliqués: avez vous fait l’objet, ne serait ce qu’à titre conservatoire, de mesure suspensive dès lors que vous êtes accusés des faits graves d’association de malfaiteurs, de complicité de détournement de deniers publics et de faux en écriture publique ?
.
– Réponse de Bocoum: j’exerce toujours mes fonctions d’agent Comptable des Grands Projets à la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor ;
.
– Réponse de Touré: j’exerce toujours mes fonctions de receveur percepteur municipal.
Comment alors des fonctionnaires poursuivis pour des faits aussi graves peuvent t-ils encore, en toute confiance du même État qui les poursuit, exercer de si hautes responsabilités. J’ai été personnellement radié par mister wathiathia sous le fallacieux prétexte de violation de l’obligation de discrétion professionnelle, grief autrement moins grave, quoique totalement infondé en l’espèce.
Mieux, en matière de détournement de deniers publics, la loi dispose que le mandat de dépôt est obligatoire pour les auteurs et leurs complices. Qu’est ce qui explique que ces messieurs hument alors la liberté alors que leurs « associés » présumés sont à Reubeuss ?
2- Avocat de la défense au receveur percepteur : quels griefs vous ont été faits dans le le pré rapport de l’IGE à propos de la caisse d’avance ?
Réponse de Ibrahima Touré : dans la partie me concernant, il n’est nulle part fait mention de la caisse d’avance.
Dont acte.
Pauvre régime comploteur, il ne savent même plus Mackyillé proprement.