Saliou Mbaye dit Lass, un leader au coeur Diourbelois

Avec une bonne réputation et l’engagement quotidien auprès de la communauté estudiantine de Diourbel, Saliou Mbaye s’est taillé une place de leader dans le milieu syndical estudiantin.

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Né en 1992 à Sambé Peulh 2, un village situé à 3 kilomètre de la ville de Diourbel, Saliou  Mbaye plus connu sous le sobriquet de « Lass», a le syndicalisme dans l’âme. Du CEM keurgou Maag au lycée d’enseignement général où il a fait ses études secondaires, Lass n’a jamais été loin du foyer socio-culturel. Ce qui ne changera pas jusqu’à l’Université. Il intègre la liste Verte de l’Amicale des élèves et étudiants de Diourbel (AEERD) dès sa première année universitaire  (2014-2015). Ainsi, il signe son entrée dans le milieu  syndical de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en entamant combat auprès de ces camarades étudiants . Ayant gagné la sympathie des nouveaux bacheliers, il devient le président de leur collectif qui s’est battu corps et âme pour l’orientation de beaucoup d’étudiants  à l’époque.

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Etant intransigeant sur certaines questions, Lass s’arme de son courage et claque la porte des « Verts ». Le jeune étudiant en deuxième année, au département de philosophie ne compte pas jeter l’éponge. Il créée la liste Orange avec des camarades étudiants diourbelois et qu’il dirigera lors de la dernière élection de l’AEERD  dont il est sorti troisième, juste derrière le candidat sortant. Le jeune homme gagne de notoriété et s’est vite forgé le caractère d’un leader qui ne laisse personne perplexe.

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Avec l’adhésion massives des amis de Lass « Lassistes » à  sa vision et son engagement sans faille sur le terrain en apportant soutien et réconfort à ses camarades et surtout aux nouveaux bacheliers, il force le respect dans le milieu Syndical. Il est passé du militantisme syndical au leader syndical incontestable sur qui la communauté estudiantine  Diourbelois peut compter.

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Loin des propos vulgaires et du comportement irrévérencieux, Saliou Mbaye tient beaucoup à son image. C’est un homme courtois et disponible, qui reste attaché au développement de sa ville, Diourbel. Selon lui, la diversité culturelle, la position géographique de Diourbel et l’influence du mouridisme constituent des leviers sur lesquels on peut s’appuyer pour booster  le développement de la ville.