Une approche globale prônée dans la gestion de la problématique du handicap au Sénégal(SOS Handicap)
Le président de l’Association nationale pluri-categorielle SOS Handicap, Lamine Dabo a prôné, samedi, une approche globale dans la gestion du problème des handicap au Sénégal, énumérant la nécessité de mettre en place un cadre institutionnel pour diminuer les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
« Je crois que ce qui est plus important dans nos revendications c’est surtout le cadre institutionnel et c’est pourquoi nous proposons une approche globale dans la gestion du problème du handicap au Sénégal pour diminuer les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés », a dit M. Lamine Dabo, lors d’une conférence de presse leur association axée sur « sur la gestion transversale de la problématique du handicap au Sénégal.
Selon lui, « il y a certaines mesures à prendre que les ministres peuvent facilement régler mais la cause principale du problème est que c’est une approche sectorielle car nous n’avons pas une approche globale ».
« Si vous avez un problème pour l’éducation des enfants il faudra se rapprocher du ministère de l’éducation et si c’est un problème de santé il faut aller au ministère de la santé parce que nous avons une approche sectorielle », a-t-il souligné.
Le président de l’Association SOS Handicap estime que « s’il y avait une haute autorités ou une agence qui s’occupe exclusivement des affaires des handicapés ça ne posera pas de problème parce que nous aurons une approche globale plutôt qu’une approche sectorielle ».
« Le combat socio-économique et culturels des handicapés a tourné ces dernières années autour de deux axes que sont le cadre juridique et le cadre institutionnel », a-t-il fait savoir, ajoutant que « le premier est acquis même s’il faut souligner qu’il reste les décrets d’application et le second qui est le plus fondamental peine à être mis en oeuvre par les autorités ».
M. Lamine Dabo dit être convaincu que « le progrès est graduel », exhortant à « une attitude de solutions effectives pour dépasser les concepts de réponses sociales ».
« La volonté manifeste des gouvernants est certes une réalité mais il n’en demeure pas moins que le combat social des organisations des personnes handicapées mérite davantage d’égards parce que s’il est vrai que des avancées ont été réalisées, il convient aussi de souligner que nos concitoyens handicapés font l’objet de disparités socio-économiques et culturelles ».