Budget 2019: Birima Mangara évoque « un rythme d’engagement très satisfaisant »
Le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, a jugé mardi ’’très satisfaisant’’ le rythme d’engagement des dépenses pour le compte du budget 2019 dont l’exécution a, selon lui, effectivement démarré dès ’’le premier jour’’ de la nouvelle année.
« Le rythme est très satisfaisant puisque se situant à un taux de 9, 31 % comparativement à 2018 où il était à la même date de 2, 71 % », a indiqué le ministre, lors du lancement de la gestion budgétaire 2019.
Selon Birima Mangara, « pour éviter des disfonctionnements préjudiciables à une gestion budgétaire 2019, suite aux efforts de réaménagements, des instructions ont été données au directeur général du budget », pour qu’il prenne « toutes les dispositions appropriées pour accompagner les ministères sectoriels en vue de la satisfaction de leurs besoins incompressibles ».
« Des réflexions sont engagées pour la mise en place de dispositifs adaptés et opérationnels qui prennent en compte la dimension performance dans le processus d’exécution de la dépense publique », a annoncé M. Mangara.
Il a évoqué, dans ce cadre, « l’impératif de concevoir des outils modernes de prévision dans une logique de soutenabilité et de prévention des risques budgétaires »..
Aussi, pour garantir la réussite de l’exercice budgétaire au titre de l’année 2019, une circulaire de mise en place des crédits a-t-elle été prise, « pour faire un rappel de certains principes et règles qui gouvernent l’exécution de la dépense publique ».
« Cette approche s’avère nécessaire en ce sens qu’elle permet, dans une démarche participative, d’identifier les obstacles qui pourraient entamer le bon déroulement de l’exécution budgétaire », a estimé le ministre du Budget.
« L’exercice budgétaire 2019 qui coïncide avec la première année de mise en œuvre de la deuxième phase du PSE, à travers le plan d’actions prioritaires, devra permettre de renforcer les programmes sociaux, de mettre en place des infrastructures structurantes sur toute l’étendue du territoire, de sauvegarder l’Etat de droit et de préserver la paix, la stabilité sociale et institutionnelle des menaces sécuritaires de tout ordre », a-t-il souligné.