Finale Coupe du Sénégal : L’Académie des Férus de Foot prête à surfer sur les vagues de la gloire
L’Académie des Férus de Foot (A2F) se prépare à un moment historique : la finale tant attendue de la Coupe du Sénégal, prévue pour le 13 juillet au Stade Abdoulaye Wade contre Mbour Petite-Côte.
Le club lougatois de division régionale a fait sensation en éliminant le Jaaraf de Dakar lors d’une série de tirs au but palpitante en demi-finale.
À quelques jours de la finale, l’excitation est palpable. « Cette finale est bien plus qu’un match pour nous. C’est une opportunité de montrer au Sénégal que même une équipe de division régionale peut aspirer à de grandes réalisations », déclare le Manager Général de A2F, Khalifa Ababacar Gueye.
Le regard tourné vers un avenir où l’académie des Férus de Foot espère marquer l’histoire du football sénégalais, Khalifa Ababacar Guèye est « plus que jamais convaincu que son équipe à toutes les chances de battre Mbour Petite-Côte en finale pour la première fois de son histoire ».
L’objectif principal de l’académie a toujours été clair : « Nous visons à former et à propulser des jeunes vers une carrière professionnelle ou académique à travers le football », souligne le Manager Général.
« Cela n’a pas été facile, surtout au début. Nous avons dû instaurer une discipline rigoureuse pour assurer la régularité et le sérieux des entraînements », a-t-il fait valoir.
À Louga, l’Académie des férus de foot : une ascension exemplaire depuis 2017
Au cœur de la ville de Louga, une initiative audacieuse a pris racine en 2017 : l’Académie des férus de foot (A2F), fondée par son manager général, Khalifa Ababacar Gueye. Ce projet, qui a débuté avec seulement deux ballons et une poignée de jeunes joueurs, selon son fondateur, est aujourd’hui une véritable institution dans le paysage sportif local.
« Nous avons commencé modestement, mais avec une grande ambition », raconte le journaliste sportif et non moins Manager de l’équipe, entouré aujourd’hui d’un conseil d’administration de sept membres, tous passionnés par le développement du talent footballistique chez les jeunes. Parmi eux, Maître Médou Mané Diop, Serigne Diagne, Baba Thioye et Doyen Sambou, figures clés de cette aventure depuis ses débuts.
L’histoire de l’académie remonte à 2010, lorsque M. Gueye a posé les premières pierres de son projet. « Après des mois de préparation, nous avons finalement lancé l’académie en 2017. C’était un moment crucial, marqué par le besoin pressant de redonner vie à notre passion commune pour le football », explique-t-il avec conviction.
Les premières étapes n’ont pas été sans obstacles. Négocier l’espace nécessaire à l’académie auprès des autorités locales exige un engagement financier considérable, mais crucial pour les débuts de l’académie. « Nous avons dû investir pour aménager un terrain adéquat, indispensable pour nos entraînements et nos matchs amicaux à travers le pays. »
En 2019, l’académie a obtenu sa reconnaissance officielle de la fédération, marquant ainsi une nouvelle phase de croissance et d’engagement sportif. « Nous avons rapidement intégré le circuit compétitif, malgré les défis posés par la pandémie en 2020. Notre saison inaugurale en 2021 a été marquée par plusieurs succès, notamment des titres en championnat des moins de 20 ans et des finales dans d’autres catégories d’âge. »
Au-delà des résultats sur le terrain, l’académie se distingue par son approche centrée sur la formation et le développement personnel des jeunes joueurs. « Notre objectif est de forger non seulement des athlètes talentueux, mais aussi des individus bien équilibrés et confiants », souligne le manager général, mettant en lumière les programmes éducatifs et les séances de mentorat intégrés à leur parcours sportif.
Aujourd’hui, l’académie compte quatre équipes en compétition, dont une équipe féminine qui fait ses preuves dans les rangs de la deuxième division du championnat du Sénégal. « Notre engagement envers l’organisation et le professionnalisme dans un environnement amateur est ce qui définit notre succès », a-t-il fait valoir avec fierté.
Défis persistants
Les débuts n’ont pas été sans défis. « J’ai dû négocier avec la mairie pour obtenir l’espace nécessaire, investissant des fonds considérables pour aménager nos installations à Louga », explique khalifa Ababacar Gueye.
« Après deux ans d’efforts acharnés et amicaux à travers le Sénégal, nous avons été officiellement reconnus par la fédération en 2019 », ajoute-t-il.
Malgré les succès, le chemin reste semé d’embûches. « Les infrastructures et les financements sont encore des défis majeurs pour nous », déplore le manager général de A2F.
« Nous nous entraînons souvent sur des terrains non adaptés, et les subventions municipales ne sont pas à la hauteur de nos besoins. Mais nous persévérons », a-t-il fait valoir.