Le CONGAD lance les assises nationales de la société civile
L’organisation des assises nationales de la société civile du Sénégal est un moment d’introspection, d’auto-critique et de définition d’orientations stratégiques pour notre survie dans le dispositif de gestion des affaires publiques a au Sénégal dans un contexte économique, social, culturel et politique assez particulier, a déclaré vendredi le président du CONGAD Amacodou Diouf.
« L’organisation des assises nationales de la société civile du Sénégal est un moment d’introspection, d’auto-critique et de définition d’orientations stratégiques pour notre survie dans le dispositif de gestion des affaires publiques au Sénégal dans un contexte économique, social, culturel et politique assez particulier », a dit M. Amacodou Diouf, lors du lancement des Assises nationales de la société civile.
Selon lui, « l’option de développement économique tracée par le Plan Sénégal émergent requiert une analyse lucide de la situation de notre pays, mais plus, une synergie entre les acteurs ».
« C’est le lieu de lancer un appel fort à l’endroit du secteur privé national pour une synergie dans la réflexion stratégique pour le devenir du Sénégal, ensemble, secteur privé et société civile, nous pouvons construire les ponts du développement », a-t-il indiqué.
Sur ce, il soutient que « cette logique de promotion de l’Alliance entre les secteurs du développement devrait nous conduire à maintenir les syndicats comme composante dynamique de la société civile, un segment important dans la formation du Produit intérieur brut du pays ».
Il a par ailleurs souligné que « les assises visent à renforcer les SOC pour une meilleure contribution aux processus d’élaboration, de mise en oeuvre, de suivi et d’évaluation des politiques publiques ».
« Nous accordons une importance toute particulière aux conclusions des assises nationales et à celles de la Commission nationale des reformes des institutions (CNRI) parce nous sommes préoccupés par les principes de bonne gouvernance », a-t-il souligné.
Sur ce, il estime que « la création de l’institut des assises nationales des assises nationales devrait être un moment pour tous les acteurs de la vie économique et sociale du pays de se redéfinir dans le processus continue de construction nationale ».