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Ousmane Sonko, le souffle du vent du changement de la présidentielle

Etoile montante de l’élite politique sénégalaise, Ousmane Sonko semble avoir l’aura et le potentiel requis pour battre le candidat sortant, Macky Sall à l’élection présidentielle du 24 février 2019. Avec une nouvelle approche dans le landerneau politique sénégalais, le candidat de la coalition “Sonko Président” est, à coup sûr, l’une des vedettes de ces prochaines joutes électorales, qui peut faire mouche à tous les coups au camp adverse.

Qui pour arracher à Macky Sall le fauteuil présidentiel le soir du 24 février, Ousmane Sonko? Dès le 2 février, le coup sifflet de la bataille électorale, qui opposera Macky Sall, candidat à sa propre succession, aux challengers de l’opposition sénégalaise sera donné. Difficile de dire, qui est mieux placé, parmi eux, pour raviver la vedette à l’actuel locataire du palais de la République. Mais on ne peut pas nier l’évidence. La montée en puissance du leader des patriotes, Ousmane Sonko ne laisse pas pantois les responsables et partisans de la mouvance présidentielle. Renforcé par sa nouvelle alliance avec le président du mouvement “Gueum Sa Bop, Bougane Gueye Dany et surfant sur un soutien inconditionnel d’une bonne frange de la jeunesse sénégalaise, la candidature de Ousmane Sonko suscite un engouement populaire et des réactions intempestives du camp présidentiel, laissant paraître les signaux d’une peur bleue.

Déterminé. A chacun sa stratégie et sa vision. Aux tirs groupés “des plumes alliées”( Madiambal Ndiagne & Cheikh Yerim Seck) au candidat Macky Sall, Sonko semble être blindé par un arsenal médiatique des temps modernes: Facebook, Twitter et Watshapp etc. Attaqué à tort ou raison, le plus jeune candidat déclaré à la présidentielle sénégalaise, Ousmane Sonko a le vent en poupe. Ce dernier se distingue par une nouvelle offre politique, qu’il a proposé aux sénégalais dans son livre programmatique “Solutions”. Loin des accointances avec les réseaux de la Franç-Afrique, le nouveau “phénomène” du champ politique sénégalais avance sans masque. Ousmane Sonko ne cache pas sa volonté de privilégier l’expertise nationale à celle des puissances étrangères dans la gestion du pays. L’expert fiscal est allé même plus loin, en promettant de débarrasser le Sénégal de la monnaie coloniale (franc CFA) et une renégociation de tous les accords pétroliers et gaziers.

L’offensive politico-médiatique orchestrée par le camp présidentiel ne l’ébranle pas. A la place des attaques, Ousmane Sonko reste zen, se contentant d’un cinglant démenti des principaux témoins de toutes les accusations portées contre lui. L’exemple de l’affaire des 117 milliards de francs FCFA, qui lui aurait été payés par l’entreprise Tullow Oil plc, en est une parfaite illustration. La réponse de cette entreprise est venue balayer d’un revers de main cetre tentative irresponsable de ternir son image. C’est dans ce contexte que le fameux analyste politique, Babacar Justin Ndiaye a pris le soin d’attirer l’attention des détracteurs du leader des patriotes. “S’il (Sonko) est attaqué, il tient le haut du pavée. S’il attaque, il tient le haut du pavée. Ses adversaires doivent faire attention parce qu’ils sont entrain de le propulser au-devant de la scène”, a-t-il fait observer.

Face aux candidats de l’opposition, Macky Sall aura, parmi eux, un jeune énarque dopé par le soutien du bas peuple, surfant sur les vagues d’une nouvelle offre politique et promouvant une gestion orthodoxe des biens publics, Ousmane Sonko, qui croit à ses chances de lui infliger sa première défaite électorale pour insuffler une nouvelle dynamique aux orientations économiques du pays. Ainsi, le combat politique de l’élection présidentielle sénégalaise annonce un duel de briscards inéluctable entre ses deux hommes, qui ne sont d’accord que sur leurs désaccords, en attendant la bénédiction (validation) de leurs candidatures par le Conseil constitutionnel. Mais il convient de noter que dans une démocratie digne de ce nom le dernier mot dans toute élection présidentielle appartient au peuple qui a le privilège d’élire son président.

Ousmane Sonko, Candidat de la rupture

Avec une nouvelle offre politique et une bonne communication digitale, le candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, Ousmane Sonko tient le bon bout de la campagne électorale.

Cette présidentielle, cela fait quatre jours que les cinq candidats en lice (Macky Sall, Madické Niang, Elhadj Issa Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck) ont entamé un long périple pour aller solliciter le suffrage des sénégalais. Autant la volonté et la détermination de remporter haut la main la présidentielle sont perceptibles à travers le discours de chacun des prétendants de la magistrature suprême, autant l’engouement populaire autour de leurs cortèges et sur les réseaux sociaux décrit à pas de loup la vedette de cette compétition électorale.
Un candidat choc, au style particulier, bien décidé à arracher à Macky Sall le fauteuil présidentiel s’impose : Ousmane Sonko. Une chose est sûre : il a un projet de société ambitieux, l’éloquence et le charisme requis pour l’exposer aux électeurs. C’est, en ce sens, un sérieux challenger du candidat sortant, Macky Sall. Ce candidat n’avance pas, masqué, il affiche une ferme volonté de mener de profondes réformes politiques sur la gestion des biens publics.

Qu’il veuille incarner la rupture dans le landerneau politique sénégalais, en faisant bouger les lignes pour insuffler une nouvelle dose de changement dans les orientations socio-économiques, c’est déjà une bonne chose. Il faut avoir du cran et animé d’une fibre patriotique pour lancer ouvertement les hostilités contre la monnaie coloniale, autrement dit, le franc CFA. “On ne peut pas continuer avec le FCFA. Si on est élu, de manière responsable et intelligente, nous sortirons de ce FCFA. “, a déclaré Ousmane, lors de sa tournée à Paris, expliquant que ‘’ C’est une monnaie qui n’est pas calquée sur la taille réelle de nos économies’’.

Pourtant ce n’est qu’une infime partie des reformes que le candidat de la coalition ‘’Sonko Président’’ compte mener s’il accède à la magistrature suprême. Le programme, que le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko va dérouler met l’accent sur la réduction du train de vie de l’Etat, la revalorisation du système éducatif à travers l’école publique, la renégociation des contrats d’exploitation des ressources naturelles et minières, la réforme foncière, l’agriculture, la pêche, l’élevage et le tourisme, non sans compter, la nécessité d’étendre la couverture maladie universelle à toutes les couches de la population.

Sa particularité tient en partie aux réformes qu’il propose aux électeurs. En plus, de son fameux slogan « Jotna li ñëpp bokk, ñëpp jot ci’’ et de sa bonne présence sur les réseaux sociaux, l’étoile montante du champ politique sénégalais, Ousmane Sonko a fait montre d’un engagement sans faille pour une gestion transparente des ressources du pays durant ces quatre dernières années. Ce qui lui a valu d’être radié par décret présidentiel de la fonction publique par Macky Sall. Un sacrifice qui n’a pas laissé pantois le peuple sénégalais, qui l’a aidé à fracasser les portes du barrage du parrainage pour l’affronter. Peu importe les coups bas du camp adverse, Ousmane Sonko et PASTEF ont réussi à imposer un tempo très rapide à l’ensemble de leurs actions pour remporter la présidentielle. Mais il y a un temps pour mener la bataille médiatique et un temps pour le peuple : le jour du scrutin présidentiel où le pouvoir change de camp en revenant entre ses mains.

DJIBY SENE JOURNALISTE BLOGUEUR

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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