Touba : la cité de l’espoir  

     Touba est une ville sainte. Une  cité religieuse qui se distingue par son statut particulier et  son riche potentiel humain. Créée en 1888 par  Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, cette capitale du mouridisme  a été et reste ancrée dans les valeurs de  la religion islamique comme l’avait édicté Cheikhoul khadim. Loin du rythme des tambours sataniques, elle fait la fierté de la Umma islamique, par sa résistance à la dépravation des mœurs ainsi que la protection et la propagation de l’enseignement coranique. Ici, Serigne Touba est le modèle typique d’un guide spirituel,  le travail et la soumission au pouvoir divin est la quintessence de la vie. L’alcool et le tabac sont formellement interdits.

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       Aujourd’hui, avec un taux d’accroissement de  12 % par an, l’un des plus importants au monde,  elle donne l’impression d’une terre bénite qui attire tout être humain désireux de vivre dans un havre de paix. Loin de l’amour de la vie de ce bas monde, le mouride se contente d’une quête permanente de la bénédiction d’Allah par le biais de son marabout qui le guide vers le droit chemin. La beauté et la particularité de cette cité découle de l’attachement sans faille des autorités à l’enseignement coranique et des xaassidas. Touba est une terre d’espoir, un joyau religieux au cœur du Sénégal qui attire et inspire l’amour de Dieu et de son prophète Mohamed (P.S.l).

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     Dans son ouvrage intitulé la quête du bonheur des deux mondes (Matlabul Fawzayni) Cheikhoul Khadim écrit : « fais de ma demeure, la cité bénite de Touba, un lieu d’attirance des vertus d’honorabilité et d’attirance des bienfaits, et un lieu qui préserve du mal et écarte le préjudice ».

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   Ainsi, le mouridisme ne rime pas avec voyeurisme. La modestie des Baye Fall atteste que les actes ostentatoires trahissent l’idéologie de cette confrérie. Ces gens servent de garde-fou contre les prédateurs religieux  et sont prêts à tout donner,  rien que pour le tout puissant.