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Une semaine pour l’histoire : le Sénégal en marche

En l’espace de sept jours seulement, le Sénégal a donné à voir ce que signifie gouverner avec ambition, rigueur et patriotisme. Sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, le pays a aligné les actes forts comme autant de signaux d’un changement profond, tangible, et irréversible. Une dynamique de rupture s’est installée, portée par une volonté claire de restaurer la souveraineté nationale dans toutes ses dimensions : économique, sociale, diplomatique, institutionnelle et territoriale.

Sur la scène internationale, le chef de l’État a honoré le Sénégal par sa participation au sommet de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) au Bénin, affirmant avec dignité une diplomatie souveraine et active. Ce déplacement n’a pas été un simple geste protocolaire, mais une déclaration de principe : le Sénégal n’observe plus, il agit. Il ne subit plus, il propose. Il ne quémande plus, il s’impose.

Sur le front du savoir, le lancement officiel de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur (ANTESRI 2050) marque une révolution intellectuelle. Le pays ne veut plus se contenter de suivre, mais aspire à produire du savoir stratégique, adapté aux défis contemporains. L’université sénégalaise devient ainsi un levier de transformation, et non plus un simple vecteur de reproduction sociale.

La justice sociale, quant à elle, s’exprime dans des décisions aussi symboliques que structurantes : la redevance de Canal+ est passée de 75 millions à 4,5 milliards de francs CFA par an, une mesure qui sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel de l’injustice fiscale. Dans la même veine, la revalorisation historique des salaires des agents des collectivités locales — de 80 000 à 300 000 francs CFA — redonne leur dignité à ces femmes et hommes longtemps relégués dans les marges de la République.

Mais l’ambition gouvernementale ne s’arrête pas là. Sur le terrain économique, le projet SAR 2.0 incarne la volonté de relancer une industrialisation orientée vers la création d’emplois durables. À lui seul, il prévoit 1 500 emplois directs, annonçant une nouvelle ère pour le secteur énergétique et industriel national. En matière de souveraineté alimentaire et économique, l’alliance stratégique avec la Guinée dans la pêche et l’aquaculture s’inscrit dans une logique de coopération productive et non prédatrice.

L’administration, quant à elle, est appelée à une refonte radicale. Le Premier ministre Ousmane Sonko en a fait une priorité, avec une volonté affirmée de modernisation, de transparence et d’efficacité. Le système ne sera plus un frein, mais un moteur. Le peuple ne subira plus l’État, il en sera le cœur battant.

Dans le domaine de la protection des ressources, l’État sénégalais a renégocié le contrat de dessalement pour défendre les intérêts fondamentaux du peuple. Parallèlement, il a récupéré plus de 35 hectares de bases militaires françaises, marquant la fin d’une occupation remontant à 1920. Ces actes traduisent une reprise en main concrète de la souveraineté territoriale et un nouveau rapport aux anciennes puissances, désormais fondé sur la réciprocité et le respect mutuel.

La réinsertion sociale n’est pas en reste : les ASP injustement radiés entre 2021 et 2024 ont été convoqués pour une formation, preuve que la justice sociale n’est plus un slogan, mais une boussole. La mémoire nationale est, elle aussi, honorée avec l’inscription du Grand Magal de Touba au patrimoine national, consacrant un pan majeur de l’histoire religieuse et culturelle du pays.

L’accord avec la Mauritanie sur les conditions de séjour des citoyens sénégalais, effectif à partir du 25 juillet, montre que la diplomatie sénégalaise se veut concrète, tournée vers les besoins du peuple et non confinée aux salons dorés. Enfin, sur les marchés financiers, l’État a réussi à mobiliser 364 milliards de francs CFA pour un emprunt initialement prévu à 300 milliards, signe de la confiance retrouvée des investisseurs dans la solidité de la trajectoire politique et économique engagée.

Chaque décision prise cette semaine incarne une rupture nette avec les pratiques du passé. Le Sénégal avance, non pas à petits pas hésitants, mais à grandes enjambées sûres. Il reconstruit son socle, restaure sa dignité, et redonne espoir à un peuple qui attendait depuis longtemps une telle respiration politique. Le vent du renouveau souffle, et cette fois, il vient du peuple lui-même.

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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