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đź”´L’abandon de Liverpool contre Crystal Palace montre que Kostas Tsimikas partage la force d’Andy Robertson

Liverpool a survécu à une frayeur contre Crystal Palace lorsque Kostas Tsimikas a semblé entraver Christian Benteke. Andy Robertson est un maître du « presque-faut ».

Le score final de la rencontre de Liverpool avec Crystal Palace brosse le tableau d’une affaire tout Ă  fait confortable. Pour la plupart, c’est relativement exact, mais il y a sans aucun doute eu une ou deux frayeurs en cours de route. Alisson a retirĂ© le ballon de la ligne lors des premiers Ă©changes Ă©tait un moment Ă  cĹ“ur ouvert; un autre est venu avec l’aimable autorisation de Kostas Tsimiksas, Ă  la place d’Andy Robertson, au repos, lorsqu’il est entrĂ© en collision avec Christian Benteke dans la surface.

C’est l’un de ces incidents qui a tendance Ă  ĂŞtre dĂ©crit par euphĂ©misme comme un « rapprochement Â». Alors qu’une livraison Ă©tait lancĂ©e, l’ancien homme de Liverpool Benteke a cherchĂ© Ă  se mettre dans la bonne position pour y rĂ©pondre. Tsimikas visait Ă  perturber cette entreprise. L’arrière gauche grec Ă©tait Ă  peu près suffisamment en mouvement pour classer la collision qui en a rĂ©sultĂ© comme un enchevĂŞtrement de jambes, mais c’Ă©tait dangereusement proche d’ĂŞtre un voyage.

JĂĽrgen Klopp ne voudra pas que ses joueurs marchent trop souvent sur cette corde raide, mais il y a un certain art Ă  savoir jouer au bord de la loi. Il est encourageant que Tsimikas semble possĂ©der ce trait, Ă©tant donnĂ© que l’homme pour lequel il sert de supplĂ©ant est un maĂ®tre du mĂ©tier. Robertson a disputĂ© 191 matches de Premier League, n’encaissant que trois pĂ©nalitĂ©s au cours de cette pĂ©riode : il ne s’agit que d’un coup de pied accordĂ© toutes les 1,6 saisons.

Ce serait un record respectable pour n’importe quel dĂ©fenseur, mais pour celui qui joue Ă  la manière de Robertson, c’est assez remarquable. Son briefing offensif signifie qu’il est souvent chargĂ© de se ramener sur le terrain après un revirement, mettant ainsi fin Ă  cette sĂ©quence de haute intensitĂ© par un dĂ©fi de rĂ©cupĂ©ration. L’Écossais totalise en moyenne plus de 1,8 plaquĂ©s par match au cours de son sĂ©jour Ă  Liverpool, ce qui signifie que pour chaque penalty accordĂ©, il effectue plus de 114 plaquĂ©s.

Cela ne dit pas non plus toute l’histoire – Robertson se retrouve souvent dans une situation similaire Ă  celle Ă  laquelle Tsimikas a Ă©tĂ© confrontĂ©e au deuxième poteau contre Palace. Ă€ tort ou Ă  raison, il semble que les joueurs puissent s’en tirer avec beaucoup plus de balles qu’ils ne le peuvent lorsqu’ils contestent un dĂ©fi Ă  toute Ă©preuve. Cela n’a pas changĂ© de manière significative, mĂŞme dans un monde de VAR. Le but est de perturber sans gĂŞner de manière flagrante. Essentiellement, c’est l’art d’ĂŞtre une nuisance.

Tsimikas Ă©tait certainement juste Ă  la frontière contre Benteke, et a peut-ĂŞtre encore un peu d’apprentissage Ă  faire lorsqu’il s’agit de reproduire la subtilitĂ© de Robertson, mais il en a fait assez pour au moins crĂ©er un doute raisonnable. Dans le jargon de l’ère VAR, il s’est assurĂ© que l’erreur ne pouvait pas ĂŞtre qualifiĂ©e de « claire et Ă©vidente » : il y avait juste assez d’ambiguĂŻtĂ© pour que l’Ă©quipe de Stockley Park accepte l’Ă©valuation de la situation par l’arbitre comme un « incident de course », pour emprunter une phrase de la Formule 1.

Bref, l’habiletĂ© partagĂ©e par Robertson et Tsimikas pourrait se rĂ©sumer en une phrase un peu trop grossière pour ĂŞtre reprise ici : il suffit de dire qu’elle rime avec « Kit Choudhary ». Luis Suárez, Diego Costa et autres sont considĂ©rĂ©s comme des maĂ®tres de l’art. La sagesse reçue est que c’est ce qui remporte les titres par Ă©quipes: le fait que Liverpool ait connu un tel succès sous Klopp tout en Ă©tant continuellement en tĂŞte du classement du fair-play jette un peu de doute lĂ -dessus, mais il est sĂ»rement vrai qu’un certain degrĂ© d’aiguille et d’acier est nĂ©cessaire. pour solidifier une charge de titre.

Ce moment du jeu Palace n’est que le dernier d’une pile de preuves que Tsimikas est le parfait mini-Robertson. Le fardeau du temps de jeu de l’Écossais a Ă©tĂ© beaucoup trop important au cours des deux dernières saisons, donc l’Ă©mergence de l’homme qui a Ă  peine prĂ©sentĂ© la dernière campagne en tant que doublure viable est un Ă©norme coup de pouce pour Liverpool. Le match du week-end en est le parfait exemple : Robertson n’a pas Ă©tĂ© blessĂ©, mais Klopp a suffisamment fait confiance Ă  Tsimikas pour Ă©pargner Ă  l’ancien homme de Hull City un troisième match en une semaine.

Il faut faire preuve de prudence, Ă©tant donnĂ© qu’un autre jour, l’arbitre aurait pu pointer du doigt le point contre Crystal Palace et changer le jeu, mais Liverpool sera encouragĂ© par la dernière similitude de Kostas Tsimikas avec Andy Robertson.

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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