Code de la presse: le CAP sollicite le plaidoyer de Monseigneur Benjamin Ndiaye
La Coordination des associations de presse (CAP) du Sénégal, a rendu visite à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye dont elle a fait part de la situation du combat pour l’adoption du code de la presse, les difficultés de la presse sénégalaise et le danger lié à l’absence d’un cadre juridique pour définir les critères d’octroi des fréquences radios ou télés, ce vendredi à la résidence des Bedamiers ( Fann-Dakar) .
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Après avoir salué la démarche des responsables du CAP, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye a promis de prier pour eux et si l’occasion se présente de faire écho de ce qu’ils l’ont fait savoir.
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Il a par ailleurs souligné que « le journalisme est un métier qui est plus que respectable car les journalistes permettent aux citoyens d’être informés donc ils feront mieux de définir l’identité du journaliste parce ce n’est pas journaliste qui veut ».
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‘’ Votre métier est plus que respectable car vous permettez aux citoyens d’être informés donc ils feront mieux de définir l’identité du journaliste parce ce n’est pas journaliste qui veut’’, a-t-il noté.
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‘’A l’heure actuelle il n’y a pas de statut de journaliste au Sénégal alors que le code de la presse règle définitivement ce problème. Car le code dit que le journaliste est celui qui a fait une école de journalisme dûment reconnue par l’Etat ou celui qui a une licence et qui maitrise les techniques de l’information’’, a dit le président du Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie (CORED), Bakary Mané à Monseigneur, Bezamin Ndiaye.
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Il a par ailleurs ajouté que ‘’C’est pourquoi nous voulons que ce code soit voté. Ce que nous demandons aussi dans le mémorandum est qu’il ait une distribution équitable de la publicité et que l’attribution des fréquences, que ce soit les fréquences télés ou radios, soit juridiquement revue’’.
‘’On ne sait pas qui est journaliste et qui ne l’est pas car le texte qui régit le métier est très flou. Et ce que nous attendons de vous est de dire au président de la République que nous avons intérêt à aller dans ce sens en votant le code ‘’, a soutenu le porte-parole de la Coordination des associations de presse (CAP), Mamadou Thior.
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Selon lui, le CAP reste optimiste en espérant que les autorités du gouvernement respecteront leur promesse d’emmener le code de la presse à l’assemblée nationale.
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Quant au Président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse (CDEPS), Mamadou Ibra Kane a souligné qu’‘’ Avec la participation de la presse sénégalaise dans la consolidation des acquis démocratique du pays, personne n’a intérêt de la fragiliser’’.
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‘’Nous voulons comme nous l’avons fait avec le Khalife général des Mourides et le Khalife général des Tidiane vous informer, en tant que citoyen sénégalais, de la situation grave de la presse sénégalaise « , a-t-il ajouté.
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