DIOURBEL: Kalidou N’djim Charge la classe politique

L e mutisme a des limites face au constat patent d’une ville moribonde. Ainsi, le jeune étudiant en Droit et en Gestion des ressources humaines (GRH),  Kalidou N’djim a décide de briser le silence pour s’adresser à la classe politique de la ville de Diourbel.

Je m’adresse à vous « moussei »les politiciens, vous ne méritez pas qu’on vous appelle MONSIEUR ou HOMME POLITIQUE car l’attitude dont vous faites preuve n’est pas digne d’un vrai fils de cette région. J’ai toujours décrié  votre attitude que je trouve être incompatible avec l’image d’un leader qui aspire dirigé une localité où tout est presque urgence. Je le répète aujourd’hui : « Diourbel ma fierté, Diourbel ville oubliée, Depuis des décennies nous vous voyons roder autour de nous. Toujours ce sont les mêmes  têtes qui passent et repassent, sans programme avec des approches politiques qui date de Mathusalem. A quand le vrai changement ? Cette question qui taraude l’esprit de toutes les populations méritent une attention particulière de toutes les forces vives de Diourbel mais aussi et surtout de la jeunesse qui sera héritière de cette ville qui souffre presque de tous les maux.

.

Des politiciens pensant  être plus méritant que la population, une ville qui est à l’agonie des politiciens prêt à te sucer le q…… pour te faire plaisir, ouvrir des maisons pour soi-disant partisans, te donner leurs numéros en insistant de les appeler etc. En faisant des promesses qu’elles ne pourront pas respecter, baratiner l’électorat pour être élu, te tympaniser avec leur discours fallacieux. Après leur forfait ils te fuient comme la peste, tu ne les vois pas ils ne résident même pas à Diourbel ils te ferment leurs portes au pire des cas tu ne pourras pas les joindre aux téléphones .

.

A quand s’arrêtera cette cette politique opportuniste qui ne repose que sur des intérêts crypto-personnels? Pour nous,  Diourbelois c’est maintenant ou jamais. On doit se lever pour dire non à ses politiciens, ses opportunistes, ses moins que rien qui sont là pour leur propre intérêt. »

.

 Kalidou N’djim        

.

  Etudiant en Droit et en GRH