Education : ça râle au lycée de Pikine !
Les anciens élèves du lycée de Pikine réclament un lycée moderne, un lycée digne de ce nom, a annoncé le porte-parole du jour, Amy Ly Sow à Dakar, lors d’un point de presse, au sein du lycée de Pikine.
« On veut que nos enfants soient dans de bonnes conditions. Ici, on ne peut pas parler d’un lycée digne de ce nom, le lycée de Pikine n’existe que par le nom », déclare le président de l’association des parents d’élèves (APE), Mouhamadou Bamba Dieng.
On a constaté ensemble que : « les murs sont fissurées, d’autres sont tombés », dit-il et pense que la situation du lycée est dans un état critique. Les élèves vivent dans une situation d’insécurité totale, un danger permanent.
« On a beau lutter pour avoir un lycée de renommé comme les autres lycées mais l’Etat a préféré de nous mettre une arène national et on y peut rien», déplore le président des APE avant d’ajouter que les inscriptions sont très chers, les salles de classes font excessivement chaud, les zincs sont rouillées, des classes sans fenêtres ni portes », tonne-t-il.
« Le lycée de Pikine ne ressemble pas à un lycée mais plutôt à un poulailler », c’est du moins l’avis de la représentante des anciens élèves du lycée de Pikine, Amy Ly Sow. Pour elle, Il fait vraiment chaud. Quand les élèves s’évanouissent, on est obligé de les ramener au niveau de la salle des profs et cela n’est pas une infirmerie.
« Le manque de salle de classe, des murs qui s’affaissent, des portes et des fenêtres sont totalement dégradées. Nous combattons pour un lycée digne de ce nom. Le lycée manque de visibilité », lance le porte-parole du jour Amy sow, avant d’avertir les autorités en ces termes : « nous portons ce combat, nous allons combattre pour un lycée moderne et nous comptons continuer le combat avec les anciens élèves et à toutes les personnes qui souhaitent nous soutenir, dit-t-elle.
« Que le proviseur soit avec nous ou non qu’il sache qu’on est juste là pour permettre à nos frères et sœurs d’étudier dans de bonne condition, de pouvoir vivre dans un cadre réel ou ils peuvent étudier et savoir ce que ça veut dire étudier », dit la représentante des anciens élèves du lycée de Pikine qui regrette la situation du lycée.
Elle précise : « on a y à saisir la mairie de Guédiawaye mais ils nous ont dit que le problème, c’est avec l’administration. Ça bloque toujours au niveau de l’administration. Et nous tenons à signaler à l’administration que le lycée n’est pas à eux, c’est pour les élèves, c’est pour la communauté, renseigne-t-elle.
Selon un ancien élève du lycée, Sérigne Dieng, nous allons battre jusqu’à avoir un vrai lycée. Mais dans l’immédiat, nous demandons qu’il répare certaines taches primaires comme le mur de la clôture et les portes qui se sont affaissées. Sinon, les élèves vivront dans le danger.
Le lycée ne fait pas rêver. Il n’est pas un bon lycée et je déplore les conditions dont travaille l’administration qui ne respecte pas les élèves, regrette un élève de terminal L2C qui préfère garder l’anonymat et souligne que le cas du proviseur, on a parlé pas, il ne fait pas son travail comme il devait le faire. Plus loin, « il exige le proviseur de nous dire où il met l’argent qui entrent dans l’école », lance-t-il.
Le proviseur du lycée de Pikine, Mor Mbengue, dans tous ses états ne veut pas prononcer un mot par rapport à ce combat que portent les anciens élèves du lycée de Pikine.
THhierno Malick Ndiaye