Actualité Contribution Non classé

Le C.D.R de Déthié Faye réagit sur la situation politique du pays

Lors de la cérémonie de lancement de l’instruction de la nouvelle carte d’identité nationale dite carte d’identité biométrique CEDEAO, il est dit que passé le délai de 6 mois, « tout citoyen qui désire acquérir une pièce d’identité ( donc une carte d’électeur), devra débourser 10.000f.
Si cette information est vérifiée, ce serait extrêmement grave car, cela voudrait dire que l’inscription et le maintien sur les listes électorales à l’occasion de la refonte partielle du fichier électorale en cours seront payants au-delà du 31/12/16.
Lors des travaux de la commission technique de revue du code électoral, les pôles des non-alignés et de l’opposition avaient exprimé leurs désaccords par rapport aux dispositions retenues pour la refonte partielle du fichier électoral parce qu’elles sont de nature à exclure beaucoup de citoyens des listes électorales.
En plus des contraintes multiples liées à cette refonte, en imposant au citoyen qui voudrait voter de débourser 10.000f, on ouvre la porte :
– Au renoncement des sénégalais démunis ou qui n’accepteront jamais de payer pour avoir le droit de voter
– Aux acheteurs de consciences qui trouveront là l’aubaine de se faire une clientèle politique en payant pour ceux qui prennent l’engagement de voter pour eux.
Le commun de citoyens se demande si le gouvernement a le droit de rendre l’inscription et le maintien sur les listes électorales payants ?

« Il est nécessaire et urgent que le Procureur de la République s’auto-saisisse pour tirer au clair ces affaires »

Le débat sur les ressources pétrolières[frontpage_news widget= »63″ name= »home »]

du Sénégal et sur l’implication du frère du Président, a pris une tournure qui semble confirmer l’idée selon laquelle les ressources naturelles seraient une malédiction au lieu d’être source de bonheur et de progrès pour les peuples.
Les questions soulevées et la passion qu’elles ont suscitée montrent que c’est plutôt la cupidité et le manque de retenue qui empêchent de tirer le plus grand profit de ces richesses, par une gestion transparente.


Alors que les forces démocratiques, la société civile et tous ceux qui sont épris d’éthique, d’équité et de gestion vertueuse demandent à être édifiés sur ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui dans notre pays des scandales à répétition, on oppose arrogance, attaques personnelles et menaces à la place de réponses claires et non contestables.
La déclaration du Chef du gouvernement promettant « la rigueur de la loi à quiconque diffusera de fausses nouvelles », n’a fait que renforcer les citoyens dans la conviction que toute la vérité n’est pas portée à la connaissance des sénégalais qui ont le droit de tout savoir.


La publication récente du journaliste Adama Gaye, illustre la gravité de la situation et montre combien il est nécessaire et urgent que le Procureur de la République s’auto-saisisse pour tirer au clair ces affaires.
Dans une République où il y a véritable séparation des pouvoirs, l’Assemblée Nationale ne manquerait pas de mettre sur pieds une commission d’enquête pour veiller à la préservation des intérêts du pays.

Partagez la bonne info avec vos amis

Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
Follow Me:

Articles similaires