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CHRONIQUE: DIOURBEL, UNE VILLE COINCÉE DANS LA PAUVRETÉ

Diourbel est une région d’un potentiel humain remarquable laissée aux oubliettes et coincée dans les arcanes de la pauvreté. Cependant il est de plus en plus évident que le murissement d’une prise de conscience populaire s’impose pour sortir la ville de Cheikh Ahmadou Bamba  dans la dèche.  Cette volonté manifeste d’inverser la tendance  est perceptible à travers l’engagement de la jeunesse diourbeloise dans le jeu politique découlant du constat amer d’une ville qui souffre presque de tous les maux: insalubrité, pauvreté, insécurité, le chômage chronique des jeunes ,l’absence d’un bon système d’assainissement et d’éclairage public.

Mais pour répondre aux attentes des populations dont le rêve brisé et l’espoir anéanti par le manque de considération dont elles estiment être victimes, il faut une conjugaison de toutes les forces dissidentes de la ville pour attirer l’attention des autorités sur les maux qui pourrissent  leur vie en les maintenant dans une situation de détresse.

De ce fait il convient de retenir qu’il ne servira à rien de chanter l’unité théorique et sentimentale des associations et des mouvements ou partis politiques au moment ou il urge de se départir de nos clivages idéologiques, des intérêts inavoués et de certaines convictions ataviques qui polluent l’atmosphère politique et tuent à petit feu toutes les tentatives de cette volonté de s’unir pour prendre à bras le corps la destiné de la ville.

C’est pourquoi on pense que l’heure de taire les aspérités individuelles au profit de l’intérêt général a sonné car le message des populations ne souffre d’aucune ambiguïté, c’est un message clair qui réclame plus de considérations de la part du gouvernement et de tous les acteurs politiques, la prise au sérieux des préoccupations des diourbelois.

                DANS LA MISERE DES HABITANTS DE SERAS

Les habitants de la zone de seras qui se trouve à côté de la maison du Marabout Omar Sy dit baaye sont dans la détresse. Sans eau ni électricité, ils s’estiment victimes d’un manque de considération des autorités mu[frontpage_news widget= »63″ name= »home »]

nicipales qui sont restés insensible en préférant se fondre dans un silence assourdissant malgré leurs multiples plaintes qui semblent jusqu’à présent tomber dans l’oreille d’un sourd.
A moitié abattus, par leur grosse déception, ces habitants épuisés dont le visage renfrogné par les affres de la vie affichent une mine triste. Et, pourtant ils ne demandent pas l’impossible car les branchements sociaux qu’ils réclament pour avoir de l’eau potable, ce liquide précieux et vital, devait mener la tête du peloton de la course vers les priorités de la mairie de Diourbel. Ce qui n’est pas encore le cas alors que toute idée faisant allusion d’un manque de moyen vole en éclats face l’assistance sociale octroyée par devoir morale ou pour s’assurer d’une probable clientèle politique à des personnes lors de la fête de la tabaski montre à quel point la mairie peine a discerner les priorités parmi les maux qui entravent le bien-être des populations.
C’est pourquoi il importe de noter que la quotidienneté des souffrances qui est a la une des riverains de Seras mérite une attention particulière du maire, Malick Fall car quand on parle de la fonction sociale de la mairie on croit que l’eau et l’électricité sont les piliers pour améliorer les conditions de vie et d’existences des populations. Certes Le constat est patent et les risques sont latents, mais le cri du cœur des populations est resté le même, l’accès a l’eau demeure une priorité a Seras, même s’il ne l’est pas encore pour l’équipe du Maire Malick Fall.

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Journaliste et Blogueur, Fondateur du Blog de la Jeunesse Consciente.
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